Société
Après la brillante démonstration de l’ACAJ au sujet de l’opération maffieuse d’endettement de la Gécamines, à hauteur de 200 millions de dollars américains, en 2017, auprès de la société Ventora Development, une filiale du Groupe Dan Getler, dont la création n’est intervenue qu’en 2018, avec un capital social estimé à 200 dollars américains, il semble que la spirale ne s’est pas arrêtée.
On parle depuis un certain temps, d’un second dossier d’endettement, auprès de la firme dénommée « Fleurette », pour un montant de 128 millions de dollars américains, toujours en 2017, sous prétexte du financement des investissements porteurs pour cette entreprise publique. On laisse entendre, pour habiller certainement cette nouvelle arnaque, que les fonds auraient été aspirés, à 90 %, par le gouvernement, au titre de prélèvement sur les taxes et impôts. Si la mémoire collective est fidèle, l’équipe gouvernementale était alors conduite par Bruno Tshibala, Premier ministre, lui-même assujetti au Chef de l’Etat de l’époque, Joseph Kabila.
Selon des Organisations non gouvernementales qui donnent l’impression de vouloir faire les avocates du diable, plusieurs emprunts de la Gécamines, en dizaines de millions de dollars, auraient connu le même sort, plaçant cette dernière en situation de faillite non déclarée.
La question à se poser face à l’empressement de la Gécamines à s’endetter à des hauteurs suspectes, auprès des partenaires peu fiables, sinon fictifs, et du gouvernement de l’époque à faire systématiquement main basse sur le fruit de ces transactions financières, est de savoir pourquoi cette entreprise, alors assise sur un solide matelas financier en devises avec la cession de 5.000 actions dans Metalkol à la firme ENRC, pour une bagatelle somme de 170 millions de dollars américains. Les mandataires de la Gécamines devraient expliquer à l’opinion nationale ce qui s’était passé en 2017 pour qu’ils concluent un marché suicidaire, de l’ordre de 200 millions de dollars, avec une firme qui allait voir le jour une année après.
La version des consommations de ces emprunts par le gouvernement à la source, laisse penser à une maffia organisée, destinée à dépouiller la Gécamines, au point de léguer, à la postérité, une coquille vide.
Les pilleurs de la Gécamines n’ont sans doute pas compté avec les aléas des scrutins, qui ont consacré l’avènement d’un nouveau leadership à la tête du pays. Comme dit dans notre dernière livraison, l’heure de la vérité a sonné. Ceux qui se sont amusés avec les fonds publics, en vue de favoriser le blanchiment de l’argent sale d’expatriés sous sanctions du Trésor américain, devraient rendre compte, simplement, au niveau des instances judiciaires.
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