Economie
L’année 2019 s’est clôturée avec un taux de croissance mondiale de 3,0% contre 3,6% enregistré en 2018. Dans un contexte économique marqué par le ralentissement de l’activité économique mondiale, ce niveau constitue, selon la Banque centrale du Congo (BCC), un creux jamais atteint depuis la crise financière internationale de 2008.
Pour des experts, il s’agit ni plus ni moins d’une « contraction consécutive non seulement aux facteurs conjoncturels dont notamment l’augmentation des obstacles aux échanges commerciaux et les tensions géopolitiques, mais également à des facteurs structurels tels que la faiblesse de la productivité et le vieillissement de la population, particulièrement dans les économies avancées ».
Dans un communiqué rendu public il y a quelques jours, la Banque centrale du Congo indique qu’en 2019, dans les pays émergents et en développement, la croissance a enregistré une baisse de 0,5 point par rapport à 2018, se situant à 3,9%.
Ceci est la conséquence du recul de l’activité économique dans toutes les grandes régions, à l’exception des pays émergents et en développement d’Europe.
En Afrique subsaharienne, la croissance se maintiendrait à 3,2% en 2019, en sus de faibles résultats que devraient continuer à enregistrer les trois principales économies de la région.
S’agissant des cours des matières premières exportées par la RDC, ils ont globalement affiché des baisses, d’une année à l’autre, avec une contraction importante du cours de cobalt de plus de 47,2% en 2019, en raison globalement de la baisse de l’activité dans les industries manufacturières en Chine, grand consommateur des produits miniers congolais.
D’après la Banque mondiale, la croissance de l’économie mondiale devrait s’établir à 2,5 % en 2020, à la faveur du redressement progressif des investissements et des échanges après leur affaiblissement marqué de l’an dernier, et sur fond de risques de détérioration persistants.
« Les mesures visant à améliorer le climat des affaires, l’État de droit, la gestion de la dette et la productivité peuvent contribuer à une croissance soutenue », a indiqué affirme Ceyla Pazarbasioglu, vice-présidente du Groupe de la Banque mondiale pour la Croissance équitable, la finance et les institutions.
Dans sa dernière édition des Perspectives économiques mondiales, la Banque mondiale estime que la croissance régionale devrait s’accélérer pour s’établir à 2,9 % en 2020.
Seulement à condition que la confiance des investisseurs s’améliore dans certaines grandes économies, que les goulets d’étranglement énergétiques s’atténuent, qu’une intensification de la production pétrolière contribue à la reprise dans les pays exportateurs de pétrole et que la croissance demeure vigoureuse dans les pays exportateurs de produits agricoles.
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