Style et Beauté
La “Vaporfly”, la chaussure de Nike qui donne des ailes aux marathoniens grâce à des avancées technologiques, devrait-elle être interdite en compétition ? L’instance mondiale de l’athlétisme a tranché ce vendredi 31 janvier. Un verdict mi-figue mi-raisin.
“La Fédération mondiale d’athlétisme (IAAF) a modifié son règlement sur les chaussures utilisées lors des compétitions”, a annoncé l’instance mondiale dans un communiqué ce vendredi 31 janvier. Pour être autorisées en compétition, les chaussures devront être disponibles à la vente depuis plus de quatre mois et leur semelle ne devra pas faire “plus de 40 mm d’épaisseur” et contenir “plus d’une plaque rigide, quel que soit le matériau”.
Une décision anecdotique ? À première vue seulement. Cette annonce vise en effet les chaussures “Vaporfly” de Nike, qui depuis leur commercialisation en 2016 ont fait couler beaucoup d’encre.
Le “secret” tant controversé des Vaporfly se trouve dans leur semelle : “plus épaisse, elle offre un meilleur amorti grâce à une mousse brevetée ultra- rebondissante et une épaisseur de fibre de carbone”, et agit comme un ressort qui “propulse le coureur” et “économise sa fatigue”, explique BBC news.
Innovation technologique inévitable ou avantage allant à l’encontre du fair-play ? La décision de l’IAAF pour trancher ce dilemme était très attendue.
Un “dopage technologique”
Pour les critiques des chaussures roses, elles relèvent du “dopage technologique”. Une étude du New York Times, ayant compilé les données de de plus d’un million de courses, a démontré que les coureurs dotés de Vaporfly couraient environ 4 à 5 % plus vite que leurs concurrents.
Et ils raflent tous les records. En octobre, à Vienne, le marathonien kényan Eliud Kipchoge a brisé la barrière mythique des 2 heures. Le lendemain, sa compatriote Brigid Kosgei explosait le record du monde du marathon féminin, détenu depuis 16 ans par Paula Radcliffe, finissant en deux heures, 14 minutes et quatre secondes. Tous deux portaient les fameuses “Vaporfly”.
Comme le souligne le Guardian, c’était le cas de “31 des 36” athlètes arrivés “sur le podium des six plus grands marathons de 2019”. La preuve pour les critiques de la gamme que “la technologie fausse tous les records et crée une concurrence déloyale pour les athlètes qui ne sont pas sponsorisés par Nike”, note la BBC.
Une innovation équitable
Pour d’autres, cependant, l’innovation technologique fait partie du sport. “C’est comme un club de golf qui permet de frapper plus fort, une voiture de Formule 1 qui va plus vite ou des skis qui glissent mieux sur la neige. C’est juste que Nike a su tirer parti de la technologie disponible, bien mieux que ses concurrents”, estime le journaliste sportif du Telegraph.
D’autant plus que les semelles en fibre de carbone ont été développées dans les modèles d’autres marques, comme Fila ou Hoka One One. Ses défenseurs précisent aussi que l’avancée technologique est “accessible à tous” puisque tous les athlètes sont en principe libres de se procurer cette chaussure.
Des modèles interdits aux JO
La fédération a tranché: les premiers modèles lancés par Nike seront autorisés en compétition, puisque leurs semelles respectent les limitations fixées aujourd’hui. Mais les nouvelles éditions, comme l’Alphafly avec sa semelle de 50 mm, ou les modèles encore en cours de conception seront écartés de la compétition, et notamment interdits aux Jeux Olympiques de 2020.
Le président de la Fédération, Sébastien Cohen, a expliqué :
En cette année olympique, nous ne pensons pas pouvoir interdire des chaussures qui sont en vente depuis un certain temps, mais nous pouvons fixer une limite en interdisant l’utilisation de chaussures qui vont au-delà de ce qui est actuellement disponible sur le marché, le temps de notre enquête.”
Comme le souligne le Guardian, c’était le cas de “31 des 36” athlètes arrivés “sur le podium des six plus grands marathons de 2019”. La preuve pour les critiques de la gamme que “la technologie fausse tous les records et crée une concurrence déloyale pour les athlètes qui ne sont pas sponsorisés par Nike”, note la BBC.
Une innovation équitable
Pour d’autres, cependant, l’innovation technologique fai
*t partie du sport. “C’est comme un club de golf qui permet de frapper plus fort, une voiture de Formule 1 qui va plus vite ou des skis qui glissent mieux sur la neige. C’est juste que Nike a su tirer parti de la technologie disponible, bien mieux que ses concurrents”, estime le journaliste sportif du Telegraph.
D’autant plus que les semelles en fibre de carbone ont été développées dans les modèles d’autres marques, comme Fila ou Hoka One One. Ses défenseurs précisent aussi que l’avancée technologique est “accessible à tous” puisque tous les athlètes sont en principe libres de se procurer cette chaussure.
Des modèles interdits aux JO
La fédération a tranché: les premiers modèles lancés par Nike seront autorisés en compétition, puisque leurs semelles respectent les limitations fixées aujourd’hui. Mais les nouvelles éditions, comme l’Alphafly avec sa semelle de 50 mm, ou les modèles encore en cours de conception seront écartés de la compétition, et notamment interdits aux Jeux Olympiques de 2020.
Le président de la Fédération, Sébastien Cohen, a expliqué :
En cette année olympique, nous ne pensons pas pouvoir interdire des chaussures qui sont en vente depuis un certain temps, mais nous pouvons fixer une limite en interdisant l’utilisation de chaussures qui vont au-delà de ce qui est actuellement disponible sur le marché, le temps de notre enquête.”
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