Jeanine Mabunda aux habitants de Beni : "Je vous demande de soutenir notre armée. Il n’y a aucun combat qu’on peut gagner sans son armée"

La présidente de l’Assemblée Nationale, Jeanine Mabunda, en séjour à Beni depuis l’avant-midi de ce lundi 17 février appelle la population à soutenir l’armée pour pouvoir mettre fin aux atrocités dans la région.

Elle l’a dit au cours du meeting tenu juste à son arrivée dans la salle du centenaire à Beni.

"Il n’y a aucun combat qu’on peut gagner sans son armée. je vous demande que nous accompagnions et soutenions notre armée comme ça nous allons gagner ensemble. Encourager et soutenir, mais aussi signaler ce qui ne va pas,"a dit Jeanine Mabunda, présidente de l’Assemblée.

Maintenir l'unité de la RDC 

A beni, la a speaker de l’Assemblée nationale a déclaré avoir comme volonté de maintenir un pays entier en ce compris Béni. (© La Prunelle Info)

La speaker de l’Assemblée nationale, a aussi indiqué que son passage à Beni, était une priorité pendant ses vacances. Une façon pour elle de témoigner sa solidarité, compassion, à la population de Beni mais aussi sa volonté et celle de tous les députés de garder la RDC, un pays entier y compris la province du Nord-Kivu, y compris Béni.

L’élue de Bumba a rappelé aux habitants de Beni, venus nombreux pour l’écouter, qu’en Octobre dernier, l’Assemblée nationale avait incité le ministre de la défende et celui de l’intérieur avec qui ils ont suffisamment échangé sur la question de la paix à Beni.

"En octobre dernier, quand il y a eu beaucoup de tueries, nous tant que députés, avions fait appel au Ministre de la Défense et celui de l’Itérieur. Sans les caméras nous nous sommes dits des vérités et nous leur avons demandé d’apporter tous les soutiens nécessaires aux services de sécurité qui sont au front à de Béni,"a-t-elle dit.

Pour finir, Jeanine Mabunda a rassuré à tous les habitants, du soutien que leur apporte les congolais de partout. Elle a déclaré avoir décalé plusieurs demandes des députés de toutes les 26 provinces du pays, qui voulaient venir avec elle pour compatir avec la population longtemps meurtrie de Beni.