Lualaba : Kamoa bientôt deuxième plus grand producteur mondial de cuivre

L’année 2020 semble se confirmer comme celle des actions en République démocratique du Congo (RDC). Le pays est entrain d’arracher de gros investissements, et la population pourra pousser un ouf de soulagement. Pour s’en convaincre, il suffit de scruter le projet Kamoa-Kakula, dans le Lualaba au Sud-est du pays. Il sera dans10 ans la deuxième plus grande mine de cuivre au monde, après les mines du Chili et du Pérou.

Cette mine entrera en production dès l’année prochaine (2021), selon Louis Watum, Administrateur directeur des opérations de Ivanhoe Mines RDC, multinationale canadienne copropriétaire et gestionnaire de ce méga projet cuprifère.

Lors du 28e Forum Indaba Mining, qui s’est tenu du 3 au 6 février 2020 à Cape Town en Afrique du Sud, Robert Martin Friedland patron de Ivanhoe Ltd et L. Watum avaient rencontré le Premier Ministre Sylvestre Ilunkamba et le Ministre des mines Kitobo. « Au Gouvernement, Robert Friedland a demandé un appui et se dit satisfait de son entretien avec les autorités congolaises », affirme son chargé de communication. Et ce dernier d’ajouter : « Ils ont aussi rencontré des investisseurs aussi bien lors du déjeuner offert par le Gouvernement de la RDC. »

Matérialisation du projet Kamoa

Les dirigeants de Ivanhoe ont présenté les progrès accomplis dans la matérialisation du projet Kamoa. L’Adg Watum a par ailleurs donné les chiffres-clé de ce projet gigantesque : Investissement 6 milliards USD, chiffres d’affaires que va générer le projet : 10 milliards USD, 250.000 à 280.000 tonnes de cuivre à produire sous forme des concentrés à très haute teneur, dès l’an prochain,

800.000 tonnes de cuivres par an à l’étape finale du projet, 5. 5 000 travailleurs sur Kamoa, majoritairement des congolais, plus de 5 villes seront construites autour du projet, près de 3.000 travailleurs sur le projet Kipushi avec la production de zinc, essentiellement des nationaux.

Pour les Responsables, Kamoa est détenu par Ivanhoe Mines Ltd (80%) et l’Etat congolais (20%).  « Ce genre de projets nous soulagera certainement », affirme un creuseur artisanal du terroir.