Sur le net
On ne compte plus les histoires de confidentialité violée parmi les entreprises du groupe Facebook. Que ce soit sur le réseau social de Mark Zuckerberg, ou sur Instagram et surtout WhatsApp, le nombre de cas de non-respect de la vie privée devient conséquent. Cette semaine, une nouvelle enquête a révélé que la messagerie WhatsApp aurait laissé les discussions privées de son service se faire indexer par Google.
En d’autres termes moins techniques, nos confrères de VICE viennent de lever le voile sur un problème de taille : les discussions privées créées sur la messagerie WhatsApp sont visibles publiquement par une simple recherche sur Google. Leur caractère privé n’en a donc que le nom, et il est facile de pouvoir accéder à celles-ci, et prétendre à récupérer les numéros des listes.
WhatsApp et ses discussions « privées »
VICE est partie d’une trouvaille singulière pour en révéler un problème de masse. Après avoir travaillé sur la confidentialité des cartes bancaires il y a quelques jours, le média érige aujourd’hui une critique sur les discussions présumées « privées » de WhatsApp.
Pour pouvoir trouver des discussions sur Google, il suffit de taper « chat.whatsapp.com », avant de noter des informations spécifiques au chat. Dans les résultats de recherche, les discussions privées sont affichées, tant elles sont indexées par Google sur son moteur de recherche. Dans un article révélant cette affaire, VICE recense 470 000 résultats de recherches liées à cette requête en « chat.whatsapp.com ».
À qui la faute ? Et bien, contrairement à ce que l’on pourrait croire, elle revient bien à WhatsApp, et non à Google. Car pour que Google n’indexe pas ces groupes et leurs URLs, la messagerie doit le préciser. En vient la vraie question à se poser : est-ce que WhatsApp avait conscience que ces pages étaient indexées, et faisait-il exprès de les laisser visibles ?
VICE a tenté de poser la question aux équipes de Facebook et de WhatsApp. Pour le moment, le média n’a pas reçu de réponse. Ils ne citent que la réponse de Google, qui explique ce pour quoi les pages sont indexées sur sa plateforme : « les moteurs de recherche comme Google et d’autres listent les pages du Web ouvert. C’est ce qui se passe ici. Ce n’est pas différent de tous les cas où un site autorise la liste publique des URL. Nous proposons des outils permettant aux sites pour bloquer le contenu répertorié dans nos résultats ».
Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.
Les plus commentés
Politique Fervent Kabiliste jusqu'il y a peu, Henry Magie rejoint Nangaa et l'AFC dans la rébellion
28.03.2024, 15 commentairesPolitique Agression rwandaise : « Un jour d’une manière ou d’une autre, tout ceci s’arrêtera » (Félix Tshisekedi)
26.03.2024, 8 commentairesAfrique Pour Paul Kagame, l’armée sud-africaine ne devrait pas combattre le M23 « qui défend ses droits »
27.03.2024, 8 commentairesPolitique Eliezer Ntambwe demande au ministre de l'Intérieur de retirer l'agréement du Pprd
29.03.2024, 8 commentaires
Ils nous font confiance