Provinces
Le fugitif Nzembela a été rattrapé. Le célèbre cambiste connu presque partout à Lubumbashi, s’était éclipsé après avoir escroqué 143.000 dollars d’un sujet libanais. Le " wanted " a été finalement arrêté par les services de renseignements, après une longue cavale.
Malheureusement, des esprits malins tentent de dédouaner le cambiste ignominieux. Pire que tout, une certaine société civile se met en avant-plan pour défendre l’auteur de ce horrible coup.
A haute voix, les proches de l’homme d’affaires libanais sont montés au créneau pour dénoncer la dérive de la synergie de six organisations de la société civile du Haut-Katanga.
Le camp du sujet libanais affirme avoir saisi l’Agence nationale des renseignements après s’être rendu compte que Monsieur Nzembela, cambiste de son état, ayant reçu 143.000 dollars pour faire la monnaie, avait disparu totalement des radars.
Pensant jouer sur la corde amicale, Nzembela a oublié que les affaires restent les affaires, et qu’il ne pouvait pas, se subtiliser avec une grosse somme pareille alors que son propriétaire était dans le besoin.
"... Mr Nzembela avait reçu la somme 143.700$ d’un sujet libanais- notre collaborateur pour convertir en monnaie locale (Franc Congolais) dans un délai bien limité. Mais contre toute attente, le Monsieur a pris la poudre d’escampette. On l’appelait, il ne répondait plus à nos appels et a préféré vivre en cachette. Depuis lors, personne n’a eu de ses nouvelles ", a déploré un proche de l’homme d’affaires libanais.
Le collaborateur de l’opérateur économique rappelle que suite à la plainte déposée auprès des autorités compétentes, Nzembela a été finalement rattrapé une année et demie après.
Au lieu de remettre l’argent d’autrui, le cambiste gonfle les épaules, se bombe le torse, tout en se lancant dans un trafic d’influence sans précédent.
Le cambiste Nzembela affirme à toutes ces connaissances qu’il fait partie de la famille présidentielle. En arborant cette casquette, Nzembela pense être intouchable. Normal, pensent les observateurs, que les services de l’ANR tirent un peu plus les choses au clair, en le ramenant dans leurs locaux.
A Lubumbashi, des voix s’élèvent pour demander aux autorités congolaises de protéger les hommes d’affaires étrangers qui on investi au pays dans un contexte difficile. En d’être tracassés, ils subissent beaucoup d’injustice. Le cas Nzembela doit interpeller l’opinion. Le sujet libanais doit rapidement rentrer ses droits. Sinon, on criera deux millions de fois, le climat d’affaires sera un voeu pieux.
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