Femme
A la veille de la célébration de la journée internationale de la femme célébrée le 8 mars de chaque année, des états des lieux des différents domaines dans lesquelles évolue la femme sont réalisés.
En ce qui concerne la relation homme-femme et le mariage, il se fait un constat selon lequel, l'avarice des hommes et la précarité des familles due à la fragilité de l'économie nationale a poussé la femme à travailler, à plus d’indépendance financière. Ce qui en soi n’est pas une mauvaise chose, au contraire un effort à louer !
Cependant, dans cette marge de manœuvre qui a octroyé à la femme une nouvelle identité, celle de « pourvoyeuse du foyer », récupérée ensuite puis louée dans la promotion de l’autonomisation de la femme, se dégage un constat qui grince des dents et remet en question certaines valeurs sur lesquelles se fonde la vie en société et intimement liées à la vision du mariage. Entre traditions et modernités, l’appréhension de ce concept qui, du reste, n’est pas du tout nouveau, semble avoir un effet pervers sur l’union entre l’homme et la femme au point que certaines femmes que Media Congo Press (MCP) a rencontrées affirment que :
« Les choses doivent être bien expliquées. L’indépendance financière de la femme n’est pas une menace, mais bien au contraire, est un atout pour le couple dans la mesure où nous nous "complétons". Nos partenaires devraient nous soutenir, et les hommes apporter leur soutien à ce "combat", parce qu’en fait nous sommes un rempart.
Sans égard à leur égo ou préceptes sur le rôle de la femme, ce n’est pas comme si on les castrait… ils doivent être fiers de leurs épouses et de ces femmes qui s’adonnent avec dignité, quotidiennement, au labeur », explique Madame Mwamba, avant de préciser que « l’autonomie financière de la femme ne devrait pas avoir un impact négatif sur le mariage, ce à quoi nous assistons, malheureusement ».
Mme Nzemba Falti, cadre d'une entreprise de la place, raconte son histoire. « Je me sens épanouie depuis que je ne dépends plus financièrement de mon mari et depuis, un climat de respect mutuel règne entre nous ! Bien avant cela, monsieur me battait comme bon lui semblait parce que je dépendais intégralement de lui... actuellement grâce à mon job et salaire qui surpasse le sien, il est devenu plus que doux et attentionné », a-t-elle renchéri.
De leur côté, des jeunes vendeuses ambulantes abordées à Matadi Kibala appellent les filles oisives à se réveiller. Elles encouragent les femmes « à entreprendre si leurs hommes ne voulaient plus d’elles, ndlr. ‘’Soki mobali aboyi yo tia kitunga na mutu’’. Nous demandons aux jeunes filles qui n'ont pas la chance de poursuivre leurs études et celles qui ne sont pas encore mariées de se prendre en charge comme nous pour ne pas devenir un objet de loisirs pour les hommes malveillants ! L'oisiveté est mère de tous les vices », rappellent-elles.
D’autres, par contre, déclarent que le mariage est un assujettissement perpétuel. « A l'époque de nos mamans, le mari s'occupait de sa belle-famille et de surcroît il avait du respect pour son épouse mais de nos jours les hommes deviennent de plus en plus avare et insoucieux. De nos jours, un homme avec un peu de moyens se prend pour un petit dieu et assujettit son épouse », ont-elles indiqué.
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