Politique
La succession des décès au sein des services de renseignements suscite des interrogations au sein de l’opinion. Une situation qui étonne plus d’une personne dans le microcosme sécuritaire.
Quelques jours après la mort inopinée du chef d’état-major adjoint des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) en charge du renseignement militaire, le général–major Delphin Kahimbi, c’est le directeur des services contre-espionnage à l’Agence nationale de renseignements, Léon Lukaku, qui s’en est allé.
Qu’est-ce qui se passe réellement ? S’agit-il d’un signe indien qui hante les services de sécurité de la RDC ? Difficile de répondre à cette question pour le moment. Ce qui suscite la curiosité, c’est que les deux cadres du service de renseignements trouvent la mort dans des conditions presque similaires.
Pour le premier disparu, l’état-major général des FARDC a fait savoir dans son communiqué annonçant le décès du général Kahimbi que l’officier général a été retrouvé mort à son domicile. Cela, quelques heures après sa suspension de son poste de chef d’état-major adjoint en charge du renseignement militaire et le retrait de tous les militaires qui assuraient sa garde rapprochée.
Concernant le second cadre de l’ANR, le directeur chef de service contre-espionnage à l’ANR, les sources officielles ne se sont pas encore exprimées sur les circonstances de sa mort.
Ce qui a laissé place à la rumeur qui rapporte que « Léon Lukaku a été retrouvé mort à son domicile ». Une thèse que ne partage pas une bonne partie de l’opinion qui allègue que « le directeur de service contre-espionnage est mort dans un hôpital de la place où il était interné pour une prise en charge médicale adéquate, après qu’il a été déclaré malade par son médecin ».
Selon cette rumeur, Léon Lukaku est mort après qu’on lui a annoncé sa suspension. Une information qui accrédite la thèse selon laquelle la victime n’a pas supporté le choc de sa suspension.
Ces morts à répétition au sein des services de renseignements ne peuvent qu’affecter la nation toute entière, surtout quand on sait que ce sont des experts rompus qui meurent dans des conditions rocambolesques. Quoi qu’il en soit, c’est le Congo qui perd ses dignes fils après avoir beaucoup investi pour leur formation.
La mort de ces dignes fils du pays ne peut en aucun cas constituer un motif de récupération politicienne. Ces agents de l’Etat qui meurent après avoir rendu de loyaux services à la République démocratique du Congo devront avoir droit à des honneurs dus à leurs rangs. Point n’est donc besoin de verser dans la victimisation.
À ce jour, tous les regards doivent être tournés vers l’Est de la RDC où sévissent, depuis des décennies, les groupes armés qui sèment mort et désolation parmi les populations civiles.
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