Insécurité à Lubumbashi : non à la récupération politicienne !

De Lubumbashi, cheflieu de la province du Haut Katanga, l’on apprend que l’insécurité bat son plein, alimentée surtout par des motivations politiciennes ou ethniques. Pour certains observateurs, l’objectif pour ces mains noires est de semer l’insécurité et empêcher ainsi le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi de réussir son mandat. L’on se rappellera que ces mêmes mains noires avaient failli créer le chaos, à la suite des attaques dirigées contre les effigies de l’ancien président de la République et du nouveau dans la riche province de Lualaba. Heureusement que le Gouvernement de la République avait pris la mesure de cette situation, et à l’issue d’un dialogue entre fils et filles de cette province, le climat était revenu à la normale.

Aujourd’hui à la Lubumbashi, c’est comme si les mêmes forces sont déterminées à semer, une fois de plus, cette insécurité à travers une marche sollicitée dans la ville cuprifère. Voilà qui a obligé le Gouverneur de cette province, l’ensemble de l’étendue de la province. « En ce mois spécial destiné à la femme, j’ai choisi de vous parler non seulement de l’organisation des marches, mais surtout vous rappeler la devise du chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, qui a proclamé cette année 2020, l’année de l’action. 

Cette action ne peut être positionnement pour ternir nos valeurs en tant que responsables de demain. L’histoire ne nous a-t-elle pas enseignés ? Regardez autour de vous, la gestion  de la chose publique a été confiée à la jeunesse. Celleci ne peut pas gâcher la chance. Ce message doit vous interpeller et vous appeler à la retenue, insiste-t-il.  Il a fini son message par  inviter tous, fils et filles du grand Katanga à cultiver la paix et la tolérance sans lesquelles il sera difficile de vivre ensemble. Pour sa part, Jean-Claude Muyambo, a reconnu qu’il y a une insécurité totale à Lubumbashi. « On ne veut plus l’incitation à la haine. Je les mets en garde.

Nous les poursuivrons sur le plan local, national et international. Tout ça, c’est pour détruire le président Tshisekedi », pense-t-il. Au regard de cette situation, toutes les autorités sont interpellées et doivent tout faire pour que le calme, ingrédient propice à tout investissement et développement durable, puisse régner sur cette partie du territoire national. Les administrés et tous ceux qui aiment la province cuprifère doivent s’inspirer utilement d’un adage populaire riche d’enseignement. Lequel adage  souligne que l’argent n’aime pas les bruits.