Santé
La chaleur en serrait la principale raison selon des études réalisées par des scientifiques sur le virus qui a déjà fait des milliers de morts.
La chaleur, ennemi des virus respiratoires.
« En général, les gens développent moins de grippes et moins de rhumes. La transmission des virus respiratoires diminue fort », en climat chaud, explique à la RTBF, média public belge, le professeur Steven Van Gucht (photo RTBF), virologue et président du Comité scientifique Coronavirus en Belgique.
L'arrivée du printemps peut-elle freiner l'expansion du coronavirus ?
« L’UV du soleil tue très vite les virus, la chaleur va aussi tuer les virus ».
En Europe, ils espèrent qu’avec l’arrivée du printemps, l’épidémie s’arrête ou baisse considérablement d’intensité.
« Pour l’instant, toutes les épidémies de Coronavirus qu’on connaît disparaissent au printemps » confirme le professeur Didier Raoult.
« Pour des raisons que l’on connaît mal, c’est quand il fait froid qu’il y a les infections respiratoires saisonnières chez nous. Mais en Afrique par exemple, il y en a tout le long de l’année », ajoute le directeur de l’Institut Hospitalo-Universitaire Méditerranée infection à Marseille (France).
Donald Trump a sa petite idée. Il y a quelques semaines, sur Twitter, le président américain annonçait la fin de l’épidémie de Covid-19 pour le printemps prochain. Il faisait référence à une discussion entre le président chinois, Xi Jinping et lui, sur la lutte contre le coronavirus, affirmant qu'"il (ndlr : le président chinois) réussira, d’autant plus que le temps commence à se réchauffer et on espère que le virus devienne plus faible et disparaisse".
C’est aussi ce qu’espèrent certains spécialistes. "On espère que l’arrivée du printemps va diminuer la dynamique du virus. C’est ce qu’on voit pour d’autres virus respiratoires", indique Steven Van Gucht, virologue et président du Comité scientifique Coronavirus en Belgique. "Pour l’instant, toutes les épidémies de Coronavirus qu’on connaît disparaissent au printemps", confirme le professeur Didier Raoult, directeur de l’Institut Hospitalo-Universitaire Méditerranée infection à Marseille. Dans cet établissement, la dernière infection liée à un coronavirus se situe au mois de mai. "Ça commence à diminuer rapidement à partir du mois d’avril, explique le spécialiste français. Le Sras (le syndrome respiratoire aigu sévère est une maladie infectieuse des poumons ; l’épidémie était apparue en novembre 2002, ndlr) s’est arrêté en juillet."
Chaleur et UV, ennemis des virus respiratoires
Pour l’instant, l’hiver est encore bien présent, il fait froid et "les gens restent à l’intérieur. C’est très intéressant pour la dissémination des virus respiratoires, analyse Steven Van Gucht. En hiver, on est plus proches l’un de l’autre. On est dans des endroits confinés".
Le printemps est synonyme d’une augmentation des températures et d’un retour du soleil. "En général, les gens développent moins de grippes et moins de rhumes. La transmission des virus respiratoires diminue fort", explique le virologue Steven Van Gucht. L’UV du soleil tue très vite les virus, la chaleur va aussi tuer les virus".
La chaleur et le printemps sont donc les ennemis des virus respiratoires. C’est le cas dans les pays tempérés, comme chez nous. "Pour des raisons que l’on connaît mal, c’est quand il fait froid qu’il y a les infections respiratoires saisonnières chez nous. Mais en Afrique par exemple, il y en a tout le long de l’année", ajoute le professeur Raoult. Cela explique donc que des pays comme la Thaïlande soient touchés par le Covid-19, malgré des températures actuelles élevées.
Il faut rester prudents
Mais les scientifiques restent très prudents concernant le Covid-19. Ils ne connaissent pas encore tout de ce type de coronavirus, alors va-t-il réagir de la même manière que les autres coronavirus ? "Il n’y a pas de garantie car c’est un nouveau virus. Il n’y a pas d’immunité dans la population. Ce n’est pas sûr que les températures plus chaudes et le soleil nous aident", poursuit le virologue belge.
Les maladies infectieuses sont bien souvent imprévisibles. "Quand il y a eu l’épidémie de grippe H1N1 (pandémie de grippe de 2009 à 2010, ndlr), les cas ont commencé en juillet, rappelle le professeur Raoult. Chez nous, ils ont culminé en octobre. Et ils ont disparu à partir de Noël. On a eu aucun cas pendant l’hiver.
L’exemple de la grippe H1N1 montre la complexité des maladies infectieuses et surtout la difficulté de prévoir le futur du coronavirus. Même si l’espoir que le nombre de cas de Covid-19 diminue dans les prochaines semaines et les prochains mois existe bel et bien.
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