Economie
Le projet Inga continuera à bénéficier de l’appui de la Banque Africaine de Développement (BAD) durant les étapes préliminaires à la mise en œuvre du projet comme pendant la mise en œuvre proprement dite. Les assurances ont été données par le ministre des Ressources hydrauliques et électricité, Eustache Muhanzi Mubembe, à l’occasion de la clôture de l’atelier de développement du projet Inga, organisé du 9 au 10 mars à Kinshasa.
« La Banque africaine de développement (BAD) a réitéré sa disponibilité à accompagner la République démocratique du Congo (RDC) dans le processus de développement du projet Inga. Dès à présent, elle relance le processus de mise à disposition des ressources, notamment l’assistance juridique, financière et technique, d’ici fin septembre 2020. Pour ce faire, une étroite collaboration est requise au travers d’une équipe conjointe de travail RDC-BAD », a déclaré Eustache Muhanzi, à la clôture des travaux.
A ce jour, a-t-il ajouté, le protocole révisé incluant tous les développeurs du projet a été signé par les deux parties. Après avoir accusé réception, la BAD émettra ses avis et considérations sur base des questions soulevées par la RDC.
RDC : projet Inga, l’appui de la BAD attendu d’ici fin septembre 2020!Concernant le chronogramme des grandes étapes du développement du projet, la BAD s’est engagée à clarifier au plus tard fin mars, l’accord de développement exclusif et le mandat du conseiller stratégique accompagnant la RDC dans le développement du projet. A ce sujet, le ministre des Ressources hydrauliques a indiqué que « le processus de sélection d’un développeur pourrait se concrétiser par la signature d’un contrat de concession dans les délais les plus brefs ».
Inga est un méga projet de construction d’une centrale hydroélectrique dont la puissance de référence est de 22.000 MW, haute chute. A ce jour, les études complémentaires de pré-faisabilité sont reprogrammées et la demande du marché à confirmer.
Pendant deux jours, des experts de la Rd Congo et ceux de la Banque africaine de développement (BAD) ont réfléchi sur les voies et moyens de relance effective du projet Inga 3 dans sa nouvelle perspective.
La nécessité de tirer parti de la nouvelle donne motivée par la manifestation d’intérêt spontanée de State Power Investment Corporation (SPIC) dans le financement des projets, exprimée en fin d’année et qui permet de tabler sur une demande supplémentaire d’énergie de près de 10 000 MW, oblige les parties engagées à saisir l’opportunité de redynamiser le projet dans son envergure initiale et de le restructurer.
D’où, les six objectifs poursuivis par cet atelier de Kinshasa, qui intervient après les deux autres qui se sont tenus successivement à Abidjan en Côte d’Ivoire en décembre 2019 et en janvier 2020.
Parmi les objectifs poursuivis, l’on note la nécessité du financement des études complémentaires de préfaisabilité sur l’option de haute chute ; de l’Evaluation de l’actuel accord de développement en vue d’une meilleure adéquation entre la puissance, la demande du marché et les capacités technico-financières de développement en présence.
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