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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
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Afrique

Mesures de confinement pour faire face au Covid-19: « Contre la faim, aucune amende n’empêchera les gens de sortir »

2020-04-02
02.04.2020
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Un policier menaçant des gens en possession d’alcool (interdit pendant le confinement), vendredi à Johannesburg. Photo Luca Sola. AFP

Afrique du Sud, Colombie, Cameroun, Rwanda et Thaïlande : dans ces pays du Sud, le respect du confinement paraît bien illusoire, pour des raisons différentes.

Plus de 3,7 milliards de personnes sont appelées par leurs autorités à rester chez elles, dans un mouvement de claustration planétaire sans précédent. Si certains appliquent les consignes sans ciller, une grande partie des habitants des pays du Sud n’a pas d’autre choix que de braver l’interdit pour faire manger leur famille. Tour du monde d’un confinement impossible.

Afrique du Sud, tensions dans les townships : 1 353 cas de Covid-19 recensés, 5 morts, 35% de travailleurs informels

«Rentrez chez vous ! A l’intérieur !» hurle un policier, fouet en main, à deux hommes assis dans une petite cour commune à plusieurs maisons. Au coin de la rue, un autre agent contraint un adolescent à faire des pompes en guise de punition. Il n’a pas pu justifier sa présence dehors. Masqués, gants en plastique aux mains, policiers et militaires patrouillent dans les rues du township d’Alexandra, à Johannesburg. «Nous devons nous assurer que personne ne fait des choses stupides qui vont transmettre ce virus, dit l’agent de police. On ne veut voir personne dans les rues.» Les forces de sécurité stoppent des passants, inspectent quelques véhicules. Deux hommes sont arrêtés, menottés : ils transportaient des bières dans leur voiture, alors que la vente et le transport d’alcool ont été proscrits.

Depuis vendredi, l’Afrique du Sud est en confinement strict, pour trois semaines. Les visites aux voisins et aux proches sont interdites. Seules les sorties rapides au magasin d’alimentation ou à la pharmacie sont tolérées. Une situation mal vécue dans les quartiers populaires dont le confinement forcé, avec le retour des militaires dans les townships, évoque les heures les plus sombres de la ségrégation raciale. Géant aux pieds d’argile, l’Afrique du Sud a beau être l’une des principales puissances économiques du continent, c’est aussi l’un des pays les plus inégalitaires du monde. Et plus d’un quart de siècle après la fin de l’apartheid, la pauvreté frappe toujours en priorité les populations noires, les plus dépendantes d’un secteur informel aujourd’hui déstabilisé par le confinement.

Depuis le début de la semaine, les rues de Johannesburg sont largement désertes. Mais à Alexandra, comme dans d’autres quartiers surpeuplés aux habitations minuscules, beaucoup peinent à ne pas sortir prendre l’air. Des queues, parfois immenses, se sont formées devant les supermarchés des quartiers populaires. C’est le début du mois, de nombreuses familles viennent de toucher les maigres aides sociales dont elles dépendent.

Des attroupements ont été dispersés à coups de gaz lacrymogènes, des balles en caoutchouc ont été tirées en signe d’avertissement à ceux qui osaient s’aventurer dehors ou ne maintenaient pas la «distance sociale». Des dizaines de personnes ont été arrêtées. Selon la Direction indépendante d’enquête sur la police, trois personnes ont été tuées depuis le début du confinement, vraisemblablement par les forces de l’ordre, et on compte plusieurs incidents impliquant un usage excessif de la force.

«La police nous a embarqués dans un bus et nous a emmenés dans un centre», dit Patrick, un sans-abri. Il s’est enfui dès le lendemain pour retourner dans la rue. «On dit qu’il ne faut pas se retrouver avec plein de gens dans la même pièce. Là-bas, il y en a qui toussent. Si quelqu’un est malade, il va tous nous contaminer… Que la police vienne me frapper, je n’y retourne pas.»


Un vendeur de rue près d’une gare routière, à Bogotá en Colombie, le 24 mars. Photo XINHUA-REA

En Colombie, les travailleurs dans la rue : 906 cas de Covid-19 recensés, 16 morts, 61% de travailleurs informels

«On a faim, on a faim», criaient, inquiets et en colère, quelques centaines de vendeurs ambulants, journaliers, petits commerçants, recycleurs et migrants vénézuéliens, dès le 25 mars sur la place Bolívar de Bogotá, après quatre jours de confinement «préventif» décrété par la nouvelle maire de la capitale, Claudia López. Ce jour-là, le confinement national obligatoire instauré par le président Iván Duque venait tout juste d’entrer en vigueur. Depuis, de petites manifestations explosent presque chaque jour, spontanément, dans divers quartiers.

Rester chez soi signifie, pour la majorité des travailleurs, ne pas pouvoir se nourrir. En temps normal, rares sont les Colombiens à avoir accès à une quelconque aide sociale. Pour répondre à la crise, la mairie a annoncé des subsides pour près de 500 000 familles tandis que le gouvernement a promis des allocations supplémentaires pour les foyers les plus pauvres. Mais beaucoup ne sont pas répertoriés par les autorités, lancées dans une course contre la montre pour enregistrer les besoins.

Mardi, une petite centaine de migrants vénézuéliens expulsés de leurs hôtels du quartier Los Mártires, dans le centre de la capitale, ont une nouvelle fois manifesté pour demander de l’aide. Officiellement, les expulsions sont interdites pendant le confinement et à chaque fois, les services de la mairie accourent pour tenter de trouver une solution. Depuis le début de la quarantaine, dans la ville quasi déserte, les patrouilles de police enjoignent par micro «de rester chez soi pour se protéger». Dans tout le pays, il est interdit de sortir, excepté pour aller faire des courses d’alimentation, à la banque ou pour une raison médicale. Le même jour, à Suba, dans le nord de la ville, près de 500 ouvriers du bâtiment ont bloqué les rues, exigeant d’être pris en compte dans les programmes d’allocations.

Qu’il s’agisse de vendeurs ambulants, d’employés domestiques, d’ouvriers, de chauffeurs de taxi, d’artistes de rue, de petits commerçants indépendants, de travailleurs du sexe, la plupart gagnent littéralement leur pain quotidien. L’art de survivre au jour le jour a même un nom en Colombie : le rebusque. Il s’agit de trouver chaque jour sa pitance pour soi et sa famille, sans salaire fixe ni prestation sociale, mais souvent avec beaucoup d’imagination et de volonté. Comme Carlos Arturo, recycleur de 61 ans, qui, en triant les poubelles et en revendant ses trouvailles, pouvait gagner entre 10 et 15 euros par jour, de quoi payer son loyer journalier (5 euros pour une pièce nue) et nourrir sa famille. «Si ce n’est pas le virus qui nous tue, ce sera la faim», soupire-t-il. «Si on reste chez soi, on ne mange pas», renchérissent Ricardo, 53 ans, et John, 56 ans, ouvriers payés à la journée sur les chantiers.

John Rivera, vendeur de ceintures dans la rue et président de la section de Bogotá du Syndicat national des travailleurs indépendants, n’est pas allé manifester «car c’est irresponsable de rassembler les gens», dit-il au téléphone. Mais «si les aides n’arrivent pas, la révolution sociale n’est pas loin», prédit le syndicaliste : «Cela fait dix jours que nous ne sortons pas et n’achetons rien. Il nous reste une livre de riz. C’est notre dernier jour de nourriture.»

Les autorités multiplient les annonces et les appels à la solidarité, tandis que les ONG tentent de réinventer les modalités de distribution de l’aide pour éviter les rassemblements. «La solidarité, la philanthropie, c’est bien, mais si l’Etat ne prend pas le problème à bras-le-corps, il n’y aura pas de solution. Et contre la faim, aucune amende n’empêchera les gens de sortir», explique l’analyste économique Mauricio Cabrera.

D’autant qu’après les populations les plus vulnérables et les travailleurs informels, ce sont les classes moyennes qui risquent de se retrouver sans ressources dans un pays où il n’existe aucune assurance chômage en cas de licenciement. A Soacha, une ville d’un million d’habitants en banlieue de Bogotá, où vit un grand nombre de victimes du conflit colombien, le maire désespéré a demandé à ses administrés nécessiteux d’accrocher un chiffon rouge à leur fenêtre. Les bouts de tissus ont fleuri dans les rues et, en trois jours, la mairie a distribué 4 000 kits d’alimentation pour dix jours. Une goutte d’eau dans un océan de besoins.

Le Cameroun, la vie sociale bouleversée : 233 cas de Covid-19 recensés, 6 morts, 87% de travailleurs informels

Dans ce foyer polygame de Douala, la capitale économique du pays, 21 personnes, dont deux épouses, se partagent un logement de 150 m2. Et même 25 personnes, si l’on compte le fils aîné du patriarche qui occupe la bâtisse adjacente avec sa femme et ses deux enfants. Pour cette famille de la classe moyenne, où se croisent plusieurs générations, les mesures prises par le gouvernement pour lutter contre l’épidémie sont un casse-tête.

Le ministre de la Santé a fermé les écoles et appelé la population camerounaise à rester confinée autant que possible. Sans être entendu, et pour cause : le confinement menace la survie de l’immense majorité des Camerounais. «Je vais à la mairie chaque matin avec un masque. Mais mes quatre aînés travaillent sans protection et risquent tous les jours de faire entrer le virus. Ils ne peuvent pas s’arrêter sinon ils perdront leur emploi», craint Hillarius, le chef de famille. La promiscuité complique la situation. «Comment garder quinze gamins dans une maison aussi petite ? Après une semaine sans école, j’ai dû les autoriser à sortir jouer avec leurs copains du quartier pour avoir la paix», reconnaît-il, alors que la moitié des enfants manquent à l’appel pour le repas.

Dans la chambre des filles où les matelas défraîchis se chevauchent pour recouvrir le parquet, Reine, 12 ans, plie des vêtements à la lumière d’un téléphone. «Depuis que l’école s’est arrêtée, je n’ai aucune nouvelle de mes professeurs. Les familles ne paient plus, donc les enseignants n’ont pas touché leurs salaires et ont laissé tomber le suivi à distance», se plaint-elle. Sur les douze enfants scolarisés dans la maison, seul le plus grand continue à étudier pour présenter le bac à la fin de l’année.

L’apparition de la pandémie a aussi conduit au report des nombreux événements sociaux et familiaux prévus de longue date. Avec un impact social évident. «Ma fille devait se marier le mois prochain», explique Diana, devenue elle-même seconde épouse à sa majorité, il y a vingt et un ans. «Mais comme la mairie n’autorise que quatre invités pour la cérémonie, nous avons dû tout reporter, même si nous avions cruellement besoin de l’argent de la dot», déplore-t-elle, alors que la grossesse de la future mariée commence à se voir.

A l’arrivée de l’oncle - masque ajusté sous le menton, entouré de ses deux fils -, les embrassades sont généreuses et prolongées. Aucun lavage de mains, pas même pour les voisins qui passent saluer cet ancien résident du quartier. Dans la cour, les plus jeunes partagent leur repas dans la même gamelle, sous l’œil dépité de leur grande sœur, étudiante infirmière : «Nous n’arriverons jamais à respecter les consignes, s’alarme-t-elle. Nous vivons depuis toujours en groupe. Comment pourrait-on soudain s’organiser autrement ?»

Au Rwanda, les plus vulnérables recensés : 75 cas de Covid-19 recensés, 0 mort, 94% de travailleurs informels

Depuis quelques jours au Rwanda, des flots d’images ont envahi les réseaux sociaux montrant des opérations de distribution de nourriture dans des quartiers populaires de Kigali, la capitale, seule zone du pays pour l’instant concernée par la pandémie. Sur les clichés, des volontaires apportent des sacs de riz, de la farine de maïs et des haricots à des familles démunies. Une femme âgée pose fièrement dans l’entrebâillement de sa porte, un grand panier rempli de vivres à ses pieds. Dès l’apparition des premiers cas de coronavirus, le gouvernement rwandais a réagi très vite, avec la mise en place, le 22 mars, d’un confinement très strict, mais aussi d’une aide pour les plus pauvres, touchés de plein fouet par la perte de leur emploi dans le secteur informel. Des milliers de motos-taxis ont alors cessé d’arpenter les collines, les ouvriers journaliers des nombreux chantiers d’immeubles neufs sont rentrés chez eux, les petits salons de coiffure colorés et d’habitude si animés ont clos leurs portes. La ville s’est tue.

Depuis, la solidarité s’organise. D’abord dans les quartiers, de famille en famille. Un voisin qui partage ses kilos de riz, un autre qui transfère par téléphone portable de l’argent à un proche dans une autre province. Mais rapidement, le gouvernement a pris le relais, grâce à un maillage administratif bien plus dense que dans d’autres pays africains. Le nerf de la guerre est l’umudugudu, littéralement «le village» en kinyarwanda, la langue nationale. Dans la pratique, la plus petite entité administrative, celle de la proximité, habituellement dédiée à la sécurité, aux réunions et aux travaux communautaires, à l’entretien des parcelles. Depuis une semaine, dans tous les umudugudus du pays, des équipes s’activent pour recenser les familles les plus vulnérables. Par des opérations de porte-à-porte, foyer par foyer. «Nous leur demandons qui a perdu son travail depuis le confinement puis on les inscrit sur la liste», explique un responsable à Kabasanza, à 12 kilomètres de Kigali.

Comment distinguer les nécessiteux, parmi les plus pauvres ? Depuis le début des années 2000, le Rwanda a mis place l’ubudehe, un système unique en Afrique qui a permis de recenser, selon quatre catégories, tous les habitants du pays en fonction de leurs ressources. Désormais, les catégories 1 et 2, les plus vulnérables, s’ajoutent automatiquement à la liste des bénéficiaires de nourriture gratuite. A Kabasanza, 22 familles sur 35 sont concernées. Plus de la moitié des habitants. Mais ici, il faudra encore attendre plusieurs jours avant la distribution de denrées alimentaires. La première phase, la plus urgente, concerne la capitale, loin des champs agricoles qui peuvent encore nourrir les familles.

Dans le quartier de Remera, à Kigali, les premiers sacs de riz gratuits ont déjà été acheminés. Des stocks en provenance de la réserve stratégique de grain pour les cas de famine, rapporte la presse rwandaise. Pourtant, Eugénie Rwakunda (1), mère de quatre enfants, n’a rien reçu. Elle avait été inscrite sur la liste des bénéficiaires la semaine dernière, avec le numéro de sa carte d’identité. Son mari, chauffeur de moto-taxi, poumon de l’économie informelle, ne travaille plus. «Lundi soir, ils ont distribué la nourriture dans des familles en secret, personne n’a été prévenu», déplore-t-elle. Le lendemain matin, le chef de son umudugudu lui a promis que des équipes passeraient de nouveau. «Cette fois-ci j’espère vraiment qu’ils toqueront à ma porte car ma cuisine est déjà vide», s’inquiète cette femme de ménage, désormais recluse chez elle.


Une famille confinée chez elle à Bangkok, mercredi. Photo Mladen Antonov. AFP

La Thaïlande fait le grand écart : 1 771 cas de Covid-19 recensés, 12 morts, 7% de travailleurs informels

La Thaïlande, classée au premier rang mondial des inégalités de revenus, ne pouvait connaître qu’un confinement à deux vitesses. A Bangkok, les familles de la classe moyenne supérieure qui vivent dans les hautes tours climatisées du centre-ville se sont déjà autoconfinées depuis deux semaines, alors que l’isolement, recommandé par les autorités, n’est pas obligatoire. «Je ne sors qu’une à deux fois par semaine pour des courses, raconte Amy Samittawa, directrice de la communication dans une grande entreprise et mère de deux enfants. La plupart de mes amis font pareil.» Ceux-là ont souvent des parents en Europe ou aux Etats-Unis, regardent en boucle les nouvelles venues de ces pays et souhaitent que le gouvernement impose un confinement strict «pour au moins deux ou trois semaines».

A quelques mètres des tours, les résidents des quartiers pauvres ne tiennent pas le même discours. Lung Noi vit sous un toit en aluminium, entre quelques planches de bois mal assemblées qui laissent passer la lumière de la rue. La frontière dedans-dehors n’est de toute façon pas très bien établie. Quand on lui pose la question du confinement, il n’a pas l’air de bien comprendre. «J’ai plus peur de mourir de faim que du Covid», résume-t-il.

Lung Noi gagne une poignée d’euros par jour en ramassant des bouteilles en plastique qu’il revend à la centrale de tri. Tous les jours, il doit sortir de chez lui pour trouver un peu d’argent ou de la nourriture. Quand il n’a pas de quoi, il mange au temple à côté, en échange de menus services. Même s’il touchait une aide financière du gouvernement, cela ne résoudrait pas le problème : Lung Noi ne possède ni réfrigérateur ni cuisine, et en cette saison, la chaleur à l’intérieur de sa cahute n’est pas tenable l’après-midi. En général, il dort dans la rue aux heures chaudes. «Le problème avec les pauvres, lance-t-il dans un malicieux sourire édenté, c’est qu’on n’a pas grand-chose à perdre. On a déjà échappé à toutes sortes de morts. Avec un peu de chance, dans ma prochaine vie, je serai riche.»


Libération / MCP, via mediacongo.net
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