Recherche
  Home Actualités Petites annonces Offres d’emploi Appels d’offres Publireportages C'est vous qui le dites Medias & tendances Immobilier Recherche Contact



Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
mediacongo
Retour

Economie

Coronavirus : Le secteur aérien mettra trois ans à sortir de la crise… au moins

2020-04-13
13.04.2020
2020-04-13
Ajouter aux favoris
http://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2020_actu/04-avril/13-19/aviation_covid_20_02145.jpg -

Compagnies aériennes, constructeurs, aéroports prennent de plein fouet la crise liée à l’épidémie de coronavirus. Le cabinet de conseil Archery n’entrevoit pas de sortie de crise avant trois ans… dans son scénario optimiste.

L’avenir de l’avion est plus que menacé par la crise liée au coronavirus. Le manque à gagner des compagnies se monte déjà à plus de 250 milliards de dollars, et la moitié d’entre elles pourraient disparaître d’ici à juin.

Dans une étude présentée ce jeudi, le cabinet de conseil Archery estime à trois ans le temps nécessaire pour retrouver le niveau de trafic de 2019. Et à dix ans pour retrouver la trajectoire d’avant-crise.

Trois ans pour retrouver le niveau de trafic de 2019, et dix ans pour retrouver la trajectoire d’avant-crise. Et il s’agit seulement du scénario optimiste établi par le cabinet de conseil Archery Strategy Consulting (ASC), dans une étude présentée ce jeudi sur les perspectives de sortie de crise pour l’aviation et l’aéronautique. Dans le scénario pessimiste, la courbe de croissance du trafic prévue avant la crise ne se retrouvera pas.

Cette note est dans le ton des nombreuses analyses alarmistes de l’impact de la pandémie de coronavirus sur le secteur aérien.

L’hécatombe si ça continue jusqu’en juin ?

« Si on continue comme ça, la moitié des compagnies aériennes auront disparu en juin », prédisait Alexandre de Juniac, directeur général de l’Association internationale du transport aérien (IATA) jeudi soir. Le 24 mars déjà, l’IATA évaluait déjà le manque à gagner à plus de 250 milliards de dollars [230 milliards d’euros] pour les compagnies aériennes. Soit 30 % de leur chiffre d’affaires global annuel.

Il faut dire que les compagnies aériennes sont à l’arrêt ou presque depuis plusieurs semaines. C’est le cas de 90 % de la flotte d’Air France-KLM ou de la compagnie allemande Lufthansa. La première aurait un peu plus de marge que la deuxième, d’après les tableaux établis par Archery en fonction de la trésorerie des compagnies aériennes, indique Le Monde. La compagnie franco-néerlandaise a ainsi six mois de survie devant elle avant la faillite, quand Lufthansa n’en a que trois. Tout comme l’Américaine Delta.

Tout de même, ces trois grandes compagnies figurent parmi les mieux loties. En raison de leur poids dans l’économie, du nombre important de leurs salariés ou de la connectivité aérienne qu’elles apportent à leur pays, elles seront sauvées par les Etats. « Air France bénéficiera d’un soutien massif de la part de l’État », rappelait Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, mercredi dernier, au JT de France 2. Les petites compagnies, en revanche, risquent de disparaître.

Constructeurs et aéroports embarqués dans la tourmente

Quoi qu’il en soit, « les compagnies n’auront d’autre choix que de se redimensionner, de resserrer leurs flottes », et aussi de retarder le renouvellement de leurs appareils, indique Archery. Par ricochet donc, c’est tout le secteur aérien qui pourrait être durablement touché. Des aéroports aux sociétés de maintenance, en passant par les constructeurs d’avions.

« La baisse du trafic aérien va impacter la demande d’avions entre 40 et 60 % sur les cinq années à venir par rapport à la production réalisée en 2018, soit entre 3.000 et 5.000 livraisons d’avions contre 8.000 en 2018 », estime Archery dans son étude. Boeing, déjà englué depuis plus d’un an dans la crise de son 737 MAX, pourrait en ressortir encore plus affaibli, précise Le Monde. L’avionneur américain a d’ores et déjà mis en place un plan de départs volontaires, annonçait son PDG, Dave Calhoun, le 2 avril.

Côté aéroport, le cabinet Archery s’attend aussi à des reports de projets d’augmentation de capacités, cite La Tribune. Comme le terminal 4 de Roissy-Charles de Gaulle, prévu en 2028.

 


20 Minutes / MCP via mediacongo.net
C’est vous qui le dites :
8392 suivent la conversation

Faites connaissance avec votre « Code MediaCongo »

Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.

Poster un commentaire, réagir ?

Les commentaires et réactions sont postés librement, tout en respectant les conditions d’utilisation de la plateforme mediacongo.net. Vous pouvez cliquer sur 2 émojis au maximum.

Merci et excellente expérience sur mediacongo.net, première plateforme congolaise

MediaCongo – Support Utilisateurs


right
Article suivant Les pays exportateurs de pétrole s’accordent sur une baisse « historique » de la production
left
Article précédent Lubumbashi : l'arrivée de 300 travailleurs indiens de Kamoto Copper engendre une panique en raison du Covid-19

Les plus commentés

Politique Les graves accusations du cardinal Ambongo contre le gouvernement congolais !

20.04.2024, 32 commentaires

Politique Primaires à l'Union sacrée : ''Une manière planifiée d'écarter Vital Kamerhe de la course à la tête de l'Assemblée nationale'' (UNC)

22.04.2024, 15 commentaires

Politique «Soutenir Tshisekedi pendant la campagne de 2023 ne signifie pas donner un chèque blanc à son entourage des binationaux pour piller le pays »(A-Daniel Shekomba)

22.04.2024, 9 commentaires

Politique Moïse Katumbi est un tribaliste (Jacky Ndala)

23.04.2024, 9 commentaires


Ils nous font confiance

Infos congo - Actualités Congo - confiance