Santé
Alors que certains pays connaissent une baisse du nombre de cas et de décès liés au Covid-19, leurs dirigeants et leurs citoyens sont impatients de retourner au travail, à l'école et aux activités en plein air. Le président français Emmanuel Macron a annoncé lundi 13 avril 2020, le prolongement des mesures de confinement total jusqu'au 11 mai 2020. A partir de cette date, un plan de déconfinement progressif et sélectif a été décidé par l'exécutif, avec la réouverture des crèches, écoles, collèges et lycées et la reprise d'une partie de l'activité économique du pays.
Mais les mesures de confinement doivent être levées lentement et stratégiquement afin de réussir à revenir à une nouvelle normalité plutôt que de provoquer de nouvelles vagues de confinement à l'avenir, ont déclaré les dirigeants de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) lors d'une conférence de presse le 13 avril 2020. "Alors que [la pandémie du] Covid-19 accélère très vite, elle décélère beaucoup plus lentement", a précisé le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus. "Cela signifie que les mesures de confinement doivent être levées lentement et avec contrôle. Cela ne peut pas se faire d'un seul coup", a-t-il ajouté.
Tedros Adhanom Ghebreyesus a défini six critères qui aideront les pays à "tracer la voie à suivre" lorsqu'ils envisageront de lever le confinement :
Ces critères seront détaillés dans les recommandations que l'OMS mettra à jour ce 14 avril.
"Chaque pays devrait mettre en œuvre un ensemble complet de mesures pour ralentir la transmission et sauver des vies dans le but d'atteindre un état stable de faible transmission ou d'absence de transmission", a déclaré le directeur général de l'OMS. "Les pays doivent trouver un équilibre entre les mesures visant à lutter contre la mortalité causée par le Covid-19 et par d'autres maladies dues aux systèmes de santé débordés, et les impacts socio-économiques" de la pandémie.
Tedros Adhanom Ghebreyesus a également parlé des pays à faible revenu en Afrique, Asie et Amérique latine qui examinent la possibilité d'appliquer des restrictions. "Dans les pays où une grande partie de la population est pauvre, les ordonnances de confinement à domicile et autres restrictions utilisées dans certains pays à revenu élevé peuvent ne pas être pratiques", a-t-il déclaré, parce que les résidents peuvent vivre dans des quartiers surpeuplés, avoir besoin de travailler pour survivre, devoir aller à l'école pour recevoir des repas et, dans certains cas, échapper aux abus.
"Les restrictions d'éloignement physique ne sont qu'une partie de l'équation, et il existe de nombreuses autres mesures de santé publique de base qui doivent être mises en place", a-t-il indiqué. "Lorsque des mesures de confinement à domicile sont utilisées, elles ne doivent pas se faire au détriment des droits de l'homme", a-t-il précisé.
"Chaque gouvernement doit évaluer sa situation", a-t-il ajouté, "tout en protégeant tous ses citoyens et surtout les plus vulnérables".
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