Coronavirus : l’ISTA se propose de fabriquer des lits d’hôpitaux et respirateurs pour la prise en charge des malades

Le comité de gestion et les anciens étudiants de l’Institut supérieur des techniques appliquées ISTA/Ndolo indiquent que leur institution universaire est en mesure de produire et fabriquer des masques, des cache-nez, des lits d’hôpitaux. Dans un point de presse tenu vendredi 17 avril à Kinshasa, ils se proposent aussi de fabriquer des respirateurs, du gel hydro-alcoolique, ainsi que de l’oxygène médical.

D’après le directeur général de l’ISTA, Pr Pierre Kasengedia, l’ISTA fabrique déjà différentes sortes de lave-mains.

« A l’ISTA, nous fabriquons déjà des lave-mains manuels, semi-automatiques, et voir même des lave-mains intelligents. Naturellement, nous ne nous limitons pas seulement aux lave-mains, au niveau de la prévention, nous sommes capables de fabriquer des cache-nez, des gels hydroalcooliques, ce qui intéressants, avec nos laboratoires, nos ateliers de mécaniques, nous sommes capables de fabriquer des lits pour malades, mais nous sommes aussi capables de fabriquer un lit robotisé qui peut être commande à partir d’un ordinateur de contrôle de processus », a-t-il déclaré.

Le Directeur général de l’Institut supérieur de techniques appliquées (ISTA), Professeur Kasengedia Motumbe Pierre à Kinshasa, le 24/01/2020 lors de la lecture de la décision d’exclusion des 12 étudiants présumés meneurs des troubles. Radio Okapi/Photo John Bompengo

Pr Pierre Kasengedia invite les autorités du pays à renforcer le laboratoire de l’ISTA par quelques équipements, pour permettre à son institution technique à dimensions multidisciplinaires de contribuer à la riposte contre le COVID-19 en RDC.

« Nous avons initié le processus pour que nous commencions déjà à fabriquer un respirateur et puis de l’oxygène médical. Il y a des équipements supplémentaires dont nous avons besoin, et naturellement pour ce faire, nous allons demander l’argent aux différentes institutions de financement, en commençant par notre gouvernement. Toute aide que nous pouvons demander aujourd’hui ne peut être que complémentaire », a sollicité le directeur général de l’ISTA.