Taïwan doit-il être le modèle à suivre en termes de gestion d’une crise sanitaire ? Lundi 27 avril, les habitants de la capitale Taipei peuvent sortir normalement malgré l’épidémie de coronavirus. Les terrasses et marchés restent ouverts. Sans avoir à mettre en place un confinement, l’île n’a dénombré que 429 cas depuis janvier.
Dans les rues de Taipei, la capitale de Taïwan, l’affluence n’a pas changé. Les restaurants et les marchés sont ouverts. Taïwan a réussi à endiguer le Covid-19 sans mettre l’île de 23 millions d’habitants totalement à l’arrêt. "Ici, on a fait de la prévention. On a toujours pu sortir et continuer nos vies presque normalement", décrit un Taïwanais. À 130 km à peine des côtes chinoises, 429 cas seulement ont été enregistrés depuis janvier.
Prévention et régulation, les deux principes de base
Pourtant proche du foyer de l’épidémie de coronavirus, Taïwan est parvenu à s’en protéger à travers l’instauration de plusieurs mesures de prévention.
Dès la fin du mois de décembre, les voyageurs ont été contrôlés dans les aéroports, et les vols en provenance de la Chine ont été interdits dès le 7 février.
Distances, contrôles de températures... De nombreuses précautions ont été prises dans les écoles, notamment. "C’est important de faire très attention, parce que sinon ils vont devoir fermer l’école", explique un élève.
Depuis le début de l’épidémie, petits et grands se plient au port du masque obligatoire dans les lieux publics et les transports.
A l’intérieur de ses frontières, la distribution des masques, devenus obligatoires dans les transports en commun, a été régulée : neuf masques par personne toutes les deux semaines. Le risque de pénurie n’existe pourtant pas, 10 millions en sont produits tous les jours.
France Info / MCP, via mediacongo.net