Kinshasa : les complications de l’avortement en tête des causes de la mortalité maternelle à Mama Yemo

Les complications de l’avortement suivies des complications de la césarienne arrivent en tête des causes des décès maternels à l’Hôpital général provincial de référence de Kinshasa (HGPRK –ex Mama Yemo) où 1523 naissances vivantes contre 39 décès maternels ont été enregistrés en 2013.

Ces indications ont été fournies par le Dr Victor Muela Difunda, vice-président de la région Ouest de la Société congolaise de gynécologie et d’obstétrique (SCOGO), dans son intervention au cours de la matinée scientifique organisée samedi à l’HGPRK par la SCOGO en partenariat avec CUSO International et Eastern Congo Initiative (ECI-IMA), autour du thème « e gynécologue obstétricien face à la mortalité, morbidité maternelle et néonatale».

Les différents orateurs qui sont intervenus ont souligné le fait qu’en dépit des efforts et des progrès enregistrés ces derniers temps en RDC, les décès des mères et des enfants demeurent encore très élevé dans ce pays. C’est pourquoi le gouvernement congolais a mis en place, avec l’assistance de ses différents partenaires, un Cadre d’accélération de la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile (CAO 4 et 5).

Dans leurs interventions, Dr Marie-Louise Mbo, consultante en santé maternelle, néonatale et infantile à ECI-IMA, et Dr Marcel Bokinga, expert à ce même organisme, ont explicité les objectifs du CAO 4 et 5 et les résultats attendus de ce cadre qui bénéficie d’un financement global d’environ 1,1 milliards de dollars américains sur 2 ans.

Pour sa part, le président de la SCOGO, Dr José Wolomby a invité les membres de cette société savante à apporter leurs contributions scientifiques pour la réussite du prochain congrès prévu au mois d’octobre 2015 à Kisangani, à l’occasion du 30ème anniversaire de la SCOGO.