Société
Publiée ce mercredi 24 juin par le Secrétariat Général de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (Cenco), la mise au point de l’abbé Donatien Nshole veut fixer l’opinion principalement sur deux points du compte rendu de Célestin Musao, rapporteur de l’Assemblée nationale à l’issue de la rencontre le 22 juin entre la présidente de l’Assemblée nationale, Jeannine Mabunda, et les représentants des confessions religieuses.
En effet, dans le compte rendu de Célestin Musao Kalombo, il est écrit : « l’Abbé Donatien Nshole a relaté le processus de désignation du candidat Président de la Ceni débuté depuis le 3 juin 2020…et le résultat repris dans le procès-verbal de désignation du délégué de la Cenireçu le 9 juin à l’Assemblée nationale ». Mais Donatien Nshole dément qu’il n’y a pas eu procès-verbal à la fin de la réunion du 9 juin.
Et de poursuivre que le président et le vice-président de la plateforme ont fait le compte-rendu et non le procès-verbal de cette réunion dans une lettre adressée à madame la Présidente de l’Assemblée nationale. Ainsi, le Procès-verbal laissé au Parlement doit se référer à une autre réunion qu’à celle de la Plateforme des Confessions religieuses.
Selon les écrits du secrétaire Général de la Cenco, il a d’après lui, démontré à madame Mabunda que le résultat de la réunion du 9 juin dont fait allusion ce groupe restreint, était le blocage qu’il a prouvé par la demande du dernier intervenant, Cheik Abdalah qui a plaidé pour la troisième voie. Cette troisième assertion n’aurait pas été évoquée si la solution était trouvée par un vote, poursuit le prêtre.
A lui de conclure que ceci démontre que la question du choix du candidat des confessions religieuses était restée ouverte à la fin de la réunion du 9 juin. Aussi, monsieur l’abbé Donatien Nshole précise-t-il que le Président de la République n’a pas reçu la Plateforme des confessions religieuses, mais plutôt, un groupe des représentants de certaines confessions religieuses tout comme il avait reçu le Cardinal Fridolin Ambongo dans le même cadre. Et en sens, les paroles attribuées au chef de l’Etat par l’Imam Moussa faisaient croire qu’il n’était pas opposé aux choses telles qu’elles se sont passées, ce qui aurait édifié madame la présidente de l’Assemblée nationale. Ces propos, écrit Donatien Nshole, paraissent curieux et n’engagent que son auteur, à savoir l’Imam.
Dans cette saga entre les confessions religieuses, il serait opportun qu’un arbitrage digne de ce nom intervienne. En l’occurrence, celui du garant du bon fonctionnement des institutions, car le temps passe vite et si rien n’est fait pendant qu’il encore temps, l’on risque de faire toujours glisser Corneille Nangaa et son équipe qui sont déjà loin au-delà de leur mandat.
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