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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
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Kinshasa : la conférence sur la croissance inclusive organisée par le gouvernement à pris fin

2015-01-13
13.01.2015 , Kinshasa
Economie
2015-01-13
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Dime Dambwana (Opérateur économique)

Le bilan 2014 selon la Banque centrale du Congo.

Un des points forts était la maitrise du marché de change, le taux de change est resté le même de janvier à décembre

C’est une très bonne chose, nous voyons déjà par rapport aux autres économies du monde et en particulier en Afrique, nous avons réalisé un très bon score ce qui est très intéressant pour les opérateurs économiques

Et si le taux de change est stable, si le taux d’inflation est maitrisé ça fait déjà une bonne chose pour les opérateurs économiques. ça encourage ?

C’est vraiment quelque chose d’encourageant, car vous savez qu’il ne faut pas nécessairement faire de conversion ou avoir une monnaie qui fluctue en permanence, pour nous avoir une monnaie stable pour les affaires c’est quelque chose de très important.

Extrait : déclaration du premier ministre Matata ponyo

Aujourd’hui la République Démocratique du Congo a fait un taux de croissance près de 9% en 2014 et un taux d’inflation de 1% ce qui est une performance exceptionnel depuis près de 40 ans. Comment cette création de richesse à des taux très élevés peut être partagé  et profiter à l’ensemble de la population dans le domaine de l’éducation, dans le domaine de la santé, dans le domaine de l’agriculture, dans le domaine du développement routier, du développement de la communication, voila pourquoi nous sommes ensemble avec des grands théoriciens, qui ont une grande expérience dans ce domaine qui est une lecture beaucoup plus internationale et pratique de la gestion, la croissance, partager la gestion de la croissance inclusive que nous sommes réunis ici au grand hôtel.

Vous avez dit dans votre discours qu’il n’y a pas de model à transposer

Justement, il n’y a pas de model type parce que chaque pays est un format particulier et la RDC est un format particulier et donc sur base de ces variétés de ces potentialités, la RDC peut tracer son chemin de développement et c’est pour ça d’ailleurs que nous essayons de tirer profit de l’expérience et des théories des hommes compétents des hommes de haut niveau dans ce domaine pour que nous puissions tracer le chemin le plus appropriés pour la République Démocratique du Congo et c’est possible

Et sur quel secteur,  comptez vous vous appuyer pour réussir  l’inclusivité de la croissance

Il n’ya pas un secteur spécifique, il y a plusieurs secteurs, vous avez le secteur minier, qu’est ce qu’il faut faire pour que le produit minier qui sort un peu la richesse la plus importante de la RDC  puisse être transformé ici même en RDC et que la valeur ajouté puisse être la possibilité de distribuer de manière la plus importante les richesses nationales
Vice président de la Banque mondiale pour l’Afrique Makhtar Diop après son intervention à cette conférence

Je voulais insister sur quelques éléments

1. Maintenir le cap macroéconomique stable, parce qu’il y avait 70% d’inflation comme on avait connu dans le pays, il y avait des situations qui étaient difficile à gérer, difficile à prévoir

2. continuer à investir dans l’agriculture, l’agriculture est importante pour le pays parce qu’elle permet justement de réduire les importations des produits alimentaires qui coûtent chère à la balance de paiement mais également de réduire le coût du travail parce que des gens peuvent accéder à des produits alimentaires à des prix moins élevés et ils peuvent utiliser ses ressources pour investir et pour pouvoir créer d’autres emplois.

Troisièmement dans le secteur de l’éducation, veiller à ce que la qualité de l’ éducation continue à s’améliorer et essayer de donner un contenu beaucoup plus liés au secteur productifs, former  plus en plus de gens qui puisse être absorbé par le marché de travail parce que vous serez étonné de savoir que dans un certain nombre de pays africains et en RDC, il y a des secteurs qui sont encore demandeur et qui ne trouve pas des gens qualifiés dans leur secteur pour les employer, il y a une inadéquation entre le secteur de la formation et du mode du travail et cela est

Le quatrième axe c’est voir un peu le secteur  informel et les entreprises familiales comme étant une source de création d’emploi, il ne faut pas seulement penser au secteur formel à des grandes entreprises mais aussi à la petite entreprise familiale. Dans beaucoup de pays en Asie, la création d’emploi, le développement s’est basé pendant très longtemps sur les petites entreprises familiales ; quelqu’un qui a un atelier dans sa cour, qui travaille à des outils adaptés à ses centres d’activités qui puisse s’insérer dans le processus économique et il finit de réguler le cout de production parce que tant qu’on ne pourra voir l’énergie en quantité suffisante et à un prix bas, il sera difficile justement d’être compétitif et de continuer à créer l’emploi, ceci dit, voici quelques axes de réflexion que nous souhaiterions pousser et tout cela pour essayer de voir cette tradition démographique doit être faite, vous savez que le taux de croissance démographique est assez élevé en Afrique et contenu en RDC et cela, si ce n’est pas pris en compte dans les politiques économiques, je crois cela risque d’être un poids pour la création d’emploi dans le pays c’est pourquoi au niveau de la banque mondiale, on essaie de discuter avec les autorités

Ils ont tour à tour On doit adapter l’enseignement au besoin du marché de l’emploi de sorte que les diplômé répondent à cette demande parce qu’il y a des pays qui cherche mais qui ne trouve pas et ça crée un problème de chômage

Oui, C’est bien ça, c’est ce que j’ai toujours déploré dans notre pays que les gens quand on termine les études, il y a cette connaissance qui est théorique, on doit arriver à aider les étudiants à avoir à faire plus de pratique par exemple dans le secteur ou j’œuvre qui est le secteur de la comptabilité, nous voyons que les étudiants quand ils terminent, ils ont une comptabilité voilà théorique, ils ont l’histoire de la comptabilité mais ils n’ont pas la pratique avec le logiciel de  comptabilité et pourtant sous d’autres cieux avant de terminer, pendant le cycle des études, on apprend aussi la pratique, face au marché de l’emploi, on connait déjà ce qu’on doit faire, on a déjà utilisé l’outil qui doit servir.

L’inadéquation entre le marché de l’emploi et l’enseignement est une vraie réalité pour lequel il faudrait se déployer

C’est une réalité, on le constate et on le voit dans nos entreprises, il y a des personnes qui ont excellé dans les études mais qui n’ont pas d’expérience, c’est une crise car il n’y a pas cette valeur ajoutée pour nos entreprises parce qu’il faut encore passer le temps à former les gens et c’est vraiment difficile aussi donc il faut

Les entreprises familiales c’est aussi un moyen de permettre la croissance et vous êtes chef d’entreprise vous-mêmes, avant d’en arriver à votre entreprise, vous engagez combien, vous avez combien de personnes, c’est une création d’emploi aussi.

Actuellement, nous sommes une équipe de 4 personnes et il faut dire que au fur et à mesure que nous allons évoluer dans le secteur c'est-à-dire  il y a encore plus de production, plus de demande à la croissance, nous voulons engager car notre but, pour lequel nous nous sommes installés ici pour créer, pour participer pour palper la création des emplois ici au Congo, c'est-à-dire contribuer positivement à la croissance en RDC. Je voulais dire il ne faut pas seulement se focaliser comme l’a dit le monsieur de la Banque mondiale sur un seul secteur mais il faut aussi encourager les autres secteurs des petites entreprises et nous avons vus dans d’autres pays les PME sont les plus pourvoyeurs d’emplois, il faut insister là-dessus, il faut encourager les secteurs privés, encourager les entreprises familiales, encourager cette économie informelle et les aider à se formaliser, ne pas nécessairement nous focaliser sur les grandes entreprises car les grandes entreprises ont des limites


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