Politique
Depuis l’entérinement jugé irrégulier de sa candidature par l’Assemblée nationale le jeudi 2 juin dernier en dépit des dénonciations liées à la procédure de sa désignation, Ronsard Malonda est au centre des protestations partout à travers le territoire national. Des partis et regroupements politiques, des organisations de la société civile, des confessions religieuses dont les deux les plus représentatives en termes du nombre de fidèles en RDC, à savoir l’église catholique et l’église protestante, des mouvements citoyens et autres personnalités aussi bien du monde politique que scientifique font une sorte d’union sacrée tacite pour dire grand NON à Ronsard Malonda Ngimbi comme président de la Commission électorale nationale indépendante, CENI.
Tous, de manière unanime, voient en la personne de Ronsard Malonda, que seul le Front Commun pour le Congo (FCC) soutient pour piloter la centrale électorale nationale, le spectre d’une tricherie planifiée par les sociétaires de l’ancien président Joseph Kabila, en prévision des élections à convoquer en 2023. La raison avancée est que le concerné est une pièce maîtresse de tous les tripatouillages et tricheries de tous genres qu’on a enregistrés aux élections de 2006, 2011 et 2018. C’est lui, en tant que secrétaire exécutif, qui était au centre des « nominations » en lieu et place des élus, fustigent les contestataires. Ils en veulent pour preuve que l’acte posé par l’Assemblée nationale voulue « Représentation nationale » est anti populaire. Parce que des élus dignes de ce nom ne peuvent jamais décider à l’encontre de la volonté de leurs électeurs.
Malonda pour la réussite du coup !
Contestant comme la majorité des organisations congolaises politiques et celles de la société civile, le président national du parti MLP, Franck Diongo, ne s’est pas seulement limité à dénoncer les manœuvres visant la tricherie à travers la personne de Ronsard Malonda, mais il a poussé la réflexion loin pour révéler à l’ensemble des Congolais un plan dangereux que le FCC est en train de mettre en place pour tuer la démocratie en République Démocratique du Congo. Ce plan comprend trois volets.
Tout devrait partir de la révision de la constitution qui pourrait intervenir au cours de la session ordinaire de septembre 2020. L’objectif visé serait d’abord de changer le mode de vote de la présidentielle. On devrait supprimer le caractère universel de l’élection présidentielle pour la ramener au second degré.
Comme l’homme que le FCC tient à imposer à la tête de la Ceni pourra rééditer son habituel jeu de nomination en lieu et place de proclamer les vrais résultats des élections, les membres de la famille politique de Joseph Kabila seront rassurés de se retrouver encore une fois nombreux au Parlement.
Ainsi, ayant déjà supprimé le caractère universel de la présidentielle grâce à la révision constitutionnelle, les députés et sénateurs FCC pourront facilement permettre à Joseph Kabila de revenir au pouvoir.
Et là où Diongo se dit le plus révolté, c’est le fait que dans ce plan anti démocratie, le FCC se propose de modifier également la durée du mandat présidentiel de 5 à 7 ans, sans limitation. Donc, même l’article 220 dit verrouillé qui définit la durée du mandat présidentiel à 5 ans en le limitant à seulement deux, subira aussi la modification. Selon le président du MLP, l’obstination du FCC à entériner la candidature de R. Malonda présage d’un plan visant à assassiner la démocratie et perpétuer la tricherie électorale.
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