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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
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Politique

Présidentielle 2023, attention danger !

2020-07-14
14.07.2020
2020-07-14
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La possible arrivée de Ronsard Malonda à la tête de la Commission électorale (CENI) et un projet de réforme judiciaire inquiètent plusieurs personnalités politiques et de la société civile qui plaident pour "un consensus national sur les réformes électorales".

Deux dossiers empoisonnent actuellement la vie politique congolaise. Un projet de réforme de la justice et la désignation d’un nouveau président pour la Commission électorale (CENI). Ces deux sujets brûlants ont sévèrement accentué la discorde au sein de la coalition au pouvoir, composée du CACH du président Félix Tshisekedi et du FCC de son prédécesseur Joseph Kabila. Dans les deux dossiers, la présidentielle de 2023 en constitue l’enjeu principal, et dans les deux cas, des Congolais sont descendus dans la rue pour protester. Une première depuis l’arrivée à la présidence de Félix Tshisekedi.

Blocage institutionnel

Un collectif de personnalités politiques et de la société civile, parmi lesquelles on retrouve les députés Juvénal Munubo, André-Claudel Lubaya, Patrick Muyaya, Delly Sesanga ou le vice-président de la FIDH, Paul Nsapu, s’alarment de la crise politique qui couve en République démocratique du Congo (RDC). Selon eux, la coalition au pouvoir, « perdue dans ses contradictions internes, s’essouffle » et plonge le pays dans « une inertie qui empêche tout fonctionnement optimal de nos institutions désormais antagonistes ».

« Méfiance au sein de la coalition »

Les récentes bagarres sur la destitution de l’UDPS Jean-Marc Kabund au poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale, « les propositions de lois relatives à la réforme de l’appareil judiciaire, et de la procédure menée à l’Assemblée nationale en vue de l’entérinement » de Ronsard Malonda à la présidence de la Commission électorale, sont révélatrices des « dysfonctionnements et de la méfiance au sein de la coalition qui dirige le pays ».

Une justice sous contrôle politique

La première alerte sur la présidentielle de 2023 a été sonnée avec le projet de réforme judiciaire portée par Aubin Minaku et Gary Sakata. Les trois propositions de lois visent à mieux contrôler les magistrats par le ministre de la Justice. Un poste qui revient au FCC de Joseph Kabila, même si l’actuel ministre Célestin Tunda, qui a tenté de faire passer en force le projet sans le présenter en Conseil des ministres, a récemment démissionné. Dans ce projet, les juges de la Cour constitutionnelle, arbitres des élections pour désigner les candidats et trancher en cas de litige, seront majoritairement FCC.

Mainmise du FCC sur le processus électoral

Le second signal d’alerte est venue de la désignation, entérinée par l’Assemblée nationale, majoritairement FCC, de Ronsard Malonda à la tête de la très stratégique, mais aussi très contestée Commission électorale. Pour une bonne partie de la classe politique, Ronsard Malonda, actuel numéro 2 de la centrale électorale, est l’artisan des élections frauduleuses de 2018. Ironie du sort, même à l’UDPS, le parti de Félix Tshisekedi, que la CENI a pourtant désigné vainqueur, Ronsard Malonda apparaît comme une « marionnette », aux ordres de Joseph Kabila. Dans ces deux dossiers chauds, l’opposition et le parti présidentiel y voient la mainmise du FCC sur le processus électoral de 2023.

Retour à une présidentielle à deux tours

Le collectif de personnalités politiques et de la société civil redoute que cette crise politique mène à un nouveau chaos pré-électoral, comme entre 2015 et 2018 lorsque Joseph Kabila avait retardé par deux fois le scrutin. Les signataires du texte plaident pour « un consensus national sur le processus électoral » afin d’éviter le pire, et proposent la tenue d’un forum « en vue de baliser la voie à un processus électoral transparent et apaisé ». Ils demandent une profonde réforme de la CENI, mais aussi la révision de la Constitution, à l’exclusion de l’article 220 sur la durée du mandat présidentiel. Par contre, ils souhaitent le retour de la présidentielle à deux tours ou l’élargissement de la composition du Conseil supérieur de la magistrature.

Selon les signataires, c’est au président de la République de prendre l’initiative pour engager la communauté nationale dans la recherche de ce consensus électoral. Seul bémol, Félix Tshisekedi devra le faire avec un gouvernement piloté par un Premier ministre FCC et un parlement majoritairement acquis à la plate-forme pro-Kabila.

Christophe Rigaud
Afrikarabia / MCP, via mediacongo.net
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Mampuya @T6L7OKA   Message  - Publié le 14.07.2020 à 21:35
(suite). D'où logiquement ces bloccages multiples, qui ne sont ni expression d'une dèmocratie, ou bènéfique pour le peuple. Nous pouvons faire toutes les analyses que nous voulons, mais la situation est celle ci. La misère du peuple, non seulement matèrielle, mais aussi culturelle ( culture occidentale), font un terrain, favorable à toute forme de manipulation. Ce ne sont pas les lobbys qui vont construire le Congo,sont seulement des gens qui vous aident à vous endeter en plus. Malheureusement les nains politiciens y croit dure comme du fer, perd sa conscience nationale, malheureusement sous mentaux du peuple.

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Mampuya @T6L7OKA   Message  - Publié le 14.07.2020 à 21:32
(suite) Tout à èvoluè entretemps dans le monde, qui est petit et globale. Ainsi, les minèrais sont là, les mercènaires aussi sont là, sont les propres fils du pays, ces nains politiciens, qui passent la majeure partie de leur temps, en Europe, et USA. Ainsi au Congo, il y'a deux forces politiques, le bloc nationaliste ,patriotique, et le bloc pro occidentale. Le bloc occidentale, mène une guerre envers le peuple sans merci, sous plusieurs pretexte. Hier c'ètait contre les Rwandais, nos voisins et frérès naturels,puis l'ennemi c'est FCC ou Kabila, qui sont des congolais, si pas des élections :transparentes,libres crèdibles,consensuelles,tant d'adjectifs de bloccage. D'où logiquement ces bloccages multiples, qui ne sont ni expression d'une dèmocratie, ou bènéfique pour le peuple. Nous pouvons faire toutes les analyses que nous voulons, mais la situation est celle ci. La misère du peuple, non seulement matèrielle, mais aussi culturelle ( culture occidentale), font un terrain, favorable à toute forme de manipulation. Ce ne sont pas les lobbys qui vont construire le Congo,sont seulement des gens qui vous aident à vous endeter en plus. Malheureusement les nains...

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Mampuya @T6L7OKA   Message  - Publié le 14.07.2020 à 21:31
Depuis nous avons lancé l'allarme du plan de repport des èlections,fort possible. Mais au Congo l'histoire qui se rèpete tjrs est la meme. En 1960 le Congo est indépendant. Le 10 juillet dèbut de la sécession Katangèse, por le controlle du poumon économique du pays est axifié le nouveau Etat indépendant. Le pretexte sera combattre Lumumba le communiste. Nous connaisson la suite, par èconomique et politique du pays. Mais derrière cette sècession il y'avait une grande industrie minéraire UMHK ,union minière du haut Katanga en plus d'une force militaire des mercenaires. Nos minérais sont tjrs là, sous sol, mais sans plus ces grandes indutries. Tout à èvoluè entretemps dans le monde, qui est petit et globale. Ainsi, les minèrais sont là, les mercènaires aussi sont là, sont les propres fils du pays, ces nains politiciens, qui passent la majeure partie de leur temps, en Europe, et USA. Ainsi au Congo, il y'a deux forces politiques, le bloc nationaliste ,patriotique, et le bloc pro occidentale. Le bloc occidentale, mène une guerre envers le peuple sans merci, sous plusieurs pretexte. Hier c'ètait contre les Rwandais, nos voisins et frérès naturels,puis...

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