Réforme de la CEPI : Germain Kambinga appuie sur un levier de développement

Les ambitions d’un nouveau venu à la tête du ministère de l’industrie sont porteuses d’espoir pour la Cellule d’Etudes et de Planification Industrielle (CEPI). Les réformes envisagées pour cette structure offres de grandes opportunités. C’est à cette adhésion que Germain Kambinga Katomba a invité les agents et cadres de le CPEI afin qu’ils puissent jouer le rôle d’incubateur du développement. Fort de ses attributions, à savoir : la production d’enquêtes industrielles, des statistiques liées à l’activité industrielle, cette cellule technique du ministère de l’industrie a des limites. Voilà pourquoi, Germain Kambinga est déterminé à la mettre en phase avec les objectifs de modernisation. C’est ce qui ressort de la rencontre du 15 janvier dernier à l’hôtel venus de la Gombe.

Le secteur de l’industrie a, d’entrée de jeu, déclaré le ministre Germain Kambinga devant les cadres et agents de la cellule d’études et de planification industrielle (CEPI), est au cœur du redressement de l’économie nationale. Il a fait savoir que cette structure est le chemin par lequel doit transiter la croissance inclusive dont le Premier ministre en fait son cheval de bataille. A en croire le ministre de l’industrie qui se met d’ores et déjà au travail, va mettre à contribution les instruments à sa possession pour atteindre ses buts.

Le premier instrument à mettre en place est de muer la Cellule d’études et de planification industrielle en un Bureau d’études et de planification industrielle, en sigle BEPI.

De cette vision d’homme d’exception, le ministre veut, d’abord, un audit organisationnel et social de la CEPI et, ensuite, procéder à l’intégration des ensembles régionaux et internationaux comme l’Afristat et, enfin, entrevoir une coopération active avec les agences comme l’Onudi, l’Insee, le DTI et la mise en place d’une synergie avec les industries pour atteindre l’excellence. Le projet d’émergence et de la modernisation de notre pays, a-t-il déclaré, repose fondamentalement sur la CEPI. «Mon ambition au sein du ministère de l’industrie doit reposer sur cet instrument. La CEPI fait partie des instruments du ministre de l’industrie pouvant lui permettre d’atteindre ses objectifs», a fait savoir le ministre Kambinga.

D’après les missions assignées à la CEPI, le ministre, comme tant d’autres observateurs, est d’avis que cette structure a failli à ses objectifs et manque de performance. Voilà les raisons majeures qui poussent le ministre d’enclencher une réforme. «La CEPI doit arrêter d’être l’appendice politique. On doit libérer les compétences, on doit objectiver la gestion de la CEPI. Cette structure doit être le reflet de la modernité », s’est exprimé Germain Kambinga.

Dans le cadre de cette réforme, il a déjà entamé la démarche à la fonction publique pour sécuriser les agents et cadres afin de les doter des numéros matricules. Pour plus d’assurance dans ses paroles, il a promis que les premiers résultats de ses démarches seront dévoilés le jour de son anniversaire le 15 avril prochain. C’est un pari !