L’UNC d’accord pour les réformes électorales avant 2023

Le secrétaire général a.i de l’Union pour la nation congolaise (UNC), Aimé Boji Sangara, a déclaré, mercredi, que son parti s’aligne aux côtés de ceux qui sont pour les réformes électorales comme préalable à la tenue des élections de 2023.

Aimé Boji Sangara l’a dit à l’issue d’un atelier de hauts cadres du parti, tenu au siège national de cette formation politique et axé notamment sur l’évaluation du processus électoral en RDC.

« Nous avons évalué l’arsenal juridique qui régit les élections dans notre pays, nous avons décelé les failles sur base de ce que nous avons vécu depuis 2006 et nous avons épinglé certaines réformes qui s’imposent pour permettre à ce que les élections de 2023 puissent produire des résultats qui reflètent réellement la volonté du peuple », a dit le secrétaire général a.i, expliquant les raisons qui ont concouru à la prise de position de l’UNC sur cette question.

Selon lui, il est tout à fait normal que le pays puisse engager des reformes après les élections de 2018 qui ont introduit de nouvelles notions, dont le seuil électoral.

Les résolutions de cet atelier seront soumises à l’appréciation de la direction politique nationale de ce parti qui va lever les options qui seront à leur tour portées par les députés nationaux à la session ordinaire du septembre courant à l’Assemblée nationale, a affirmé le Secrétaire général a.i de l’UNC.

Aimé Boji Sangara estime, par ailleurs que la position de son parti sera surement celle de CACH et probablement de la coalition au pouvoir, qu’ils soutiendront au Parlement.

Rappelons que la RDC a connu trois cycles électoraux depuis la chute du régime du Maréchal Mobutu et qu’à chaque échéance (2006, 2011 et 2018), la loi électorale a été révisée afin de corriger les imperfections de l’édition précédente.

C’est ce qui encourage une franche de la classe politique, opposition comme majorité, à envisager des réformes de la loi électorale avant les scrutins prévus en 2023.