Economie
Toutefois après avoir accordé les violons, avec les opérateurs économiques du secteur pétrolier, le ministère de l’Economie, s’est finalement prononcé, en fixant le nouveau prix du carburant à la pompe avec une légère baisse.
Le communiqué officiel publié à ce sujet a fait aussi mention du prix du tarif de transport qui devrait en principe également suivre. Un point sur lequel, les experts en transport urbain, attendent débattre ; pour étudier à quelle proportion, il sera possible de se conformer, à cette réalité. Déjà que la mesure de cette baisse dont il est question n’a pas été jugée salvatrice par l’opinion qui s’attendait à voir le prix de l’essence, par exemple, être fixé à 1.000 FC le litre, l’opinion attend qu’un mot soit prononcé dans ce sens, en ce qui concerne les autres secteurs d’activité courante.
Aussi, s’interroge-t-on pourquoi dans cette mesure avoir seulement focalisé l’attention sur le tarif de transport urbain et pas sur les autres services qui sont aussi tributaires du carburant. C’est le cas notamment des vivres frais, en provenance des ports maritimes et dont les prix du carburant consommé est calculé sur le bénéfice et tout ce qui, s’en suit.
" Lorsqu’il y a augmentation des prix sur le marché, l’argument avancé a toujours été celui de l’augmentation du carburant, maintenant qu’il y a baisse, on devrait le sentir dans les biens et services, or, tel n’est pas le cas. Qu’en est-il au juste " s’est interrogé Basile K. commerçant au marché Central.
Intrigué par cette anomalie, une autre personne s’est aussi prononcée dans le même sens mais en mettant un accent particulier, sur l’indifférence des gouvernants qui laissent faire, au détriment des petits consommateurs congolais en laissant les opérateurs économiques récolter beaucoup de gains. " Le prix du ciment est resté le même avant et après la baisse, alors que ce produit fait partie de ceux qui sont transportés du lieu de fabrication à celui de la consommation " , s’est plaint Louis M. enseignant. Mais vérification faite, le prix du ciment a connu une légère baisse. Il se négocie entre 12.200 FC et 12.500 FC le sac, à Kinshasa.
Comme d’aucuns l’auraient remarqué, réellement, les prix sur le marché n’ont pas suivi, la courbe de la baisse du prix du carburant. Mais, il ne demeure pas moins vrai que la question préoccupe, le Gouvernement. Il est certain que des pourparler sont en cours, avec les structures qui régentent les questions de cette nature. Il est donc question d’harmoniser les vues entre les opérateurs économiques et le Gouvernement, sans oublier le fait que, plusieurs autres paramètres qui interviennent dans la politique du fixation des prix.
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