Société
Même si les éléments de la police ont fait usage des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants, les mouvements citoyens ont réussi à déposer leur mémo au ministère des Affaires étrangères. « Nos délégués ont été reçus par le directeur du cabinet de la ministre ainsi que son conseiller en charge des questions sécuritaires et migration ; lesquels se sont engagés à travailler sur la question avec la ministre sur base de notre mémo », a affirmé le coordonnateur du mouvement Filimbi, Floribert Anzuluni.
Avant de dénoncer les agents de l’ordre qui ont réprimé la marche. Et pourtant, le droit de manifester est protégé par les lois de la République, notamment la Constitution.
Dans cet ordre d’idées, ces organisations envisagent de saisir le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, au cas où elles ne recevraient pas une suite favorable dans un délai raisonnable.
« Dans tous les cas, si rien n'est fait dans un délai raisonnable, la prochaine étape consistera à saisir directement le président Tshisekedi. L'ambassadeur Karega doit quitter la RDC, il en va de notre dignité », a-t-il martelé.
La police use du bâton
Il convient de relever que la marche a été réprimée par les agents de l’ordre. La police a fait usage des coups de gaz lacrymogènes en vue d’étouffer la manifestation qui avait pour objectif d’exiger l’expulsion de l’ambassadeur du Rwanda en RDC, Vincent Karega. A l’issue de cette marche, plusieurs interpellations ont été opérées parmi les manifestants, constate-t-on.
C’est au niveau de l’Institut national de recherche biomédicale (INRB), sur l’avenue des Huileries que la police a procédé à la dispersion des manifestants. « C’est inacceptable, et comme d’habitude, on a été réprimé, les marches citoyennes sont non violentes. Le général Kasongo nous a informés ce matin qu’il a reçu instruction de réprimer la marche. C’est inacceptable ! Nous voulons juste déposer un mémo à la ministre des Affaires étrangères pour qu’elle agisse sur ce côté-là », a expliqué Floribert Anzuluni, le coordonnateur du mouvement citoyen Filimbi.
Partie du rond-point des Huileries, dans la commune de Lingwala, la marche devrait chuter au ministère des Affaires étrangères où les manifestants avaient prévu d’exprimer leur mécontentement contre le diplomate rwandais, accusé d’afficher une attitude « négationniste » face aux massacres des Congolais par des militaires rwandais.
Ces mouvements citoyens, toutes tendances confondues, ont organisé le 4 septembre devant la résidence de l’ambassadeur du Rwanda à Kinshasa, un sit-in pour obtenir son expulsion. Cette manifestation a aussi été réprimée par les éléments de la police. Depuis, ces activistes réclament, sans se fatiguer, le départ de Vincent Kagera, rappelle-t-on.
A noter que plusieurs organisations ont pris part à cette marche, dont Lucha, Filimbi, les Congolais Debout, le Mouvement des Indignés et d’autres structures.
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