Société
« Ne pourra enseigner à l’école primaire conventionnée Catholique qu’un fidèle catholique». Cette décision du Cardinal Fridolin Ambongo annoncée le dimanche 04 Octobre, dans une manifestation de l’église, a surpris plus d’un observateur et a suscité une colère sainte dans certains milieux du pays.
La combattante de l’UDPS Abigaelle Wanzambi oppose un rejet total à la démarche de l’archevêque de Kinshasa qu’il accuse de s’être lancé dans une voie visant à défier les lois du pays. Pour elle, il s’agit ni plus ni moins d’une violation intentionnelle de l’article 13 de la Constitution interdisant toute forme de discrimination dans les milieux d’éducation, professionnels et autres en raison, notamment, de la religion à laquelle appartient un citoyen.
Abigaelle Wanzambi se dit très inquiete de voir le prélat catholique se comporter ainsi au moment où les autorités en place multiplient des efforts pour endiguer le tribalisme.
« Je pense, dit-elle dans un entretien à Liberte plus, que ce genre d’attitudes peut susciter inutilement des conflits entre les fidèles catholiques et ceux des autres confessions religieuses.
Je crois, rajoute-t-elle, les enseignants ont un code d’éthique et une déontologie à respecter, ce qui veut dire que les pousser par force à adhérer à la religion catholique pour exercer dans des écoles conventionnées catholiques relève d’une stratégie macabre susceptible de diviser davantage les congolais».
Abigaelle Wanzambi appelle le gouvernement à prendre des sérieuses mesures pour empêcher l’application de la décision du Cardinal Ambongo car, a-t-elle conclu, c’est une décision insensée.
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