La Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) vient de publier un rapport dans lequel elle soulève que le blocage du fonctionnement des institutions du pays fait suite à une crise politique engendrée par la coalition au pouvoir qui connaît une "paralysie".
Dans son message intitulé "Peuple congolais, ne nous laissons pas voler notre souveraineté" rendu public le lundi 19 octobre 2020 à l’issue de sa 57e Assemblée plénière tenue du 12 au 15 octobre à Kinshasa, la Cenco fait remarquer que cette crise a mis la Cour constitutionnelle dans l'impossibilité d'exercer sa mission faute de quorum.
La nomination de nouveaux juges à la Cour constitutionnelle continue de diviser la coalition au pouvoir. Le Front commun pour le Congo (FCC) ne cesse de contester la régularité des ordonnances du chef de l'Etat.
Trois juges ont été nommés à la Cour constitutionnelle. Deux des juges que les nouveaux entrants remplacent contestent également leur transfert à la Cour de cassation.
C'est dans ce contexte tendu que le conseil des ministres a chargé, le vendredi dernier, le Premier ministre Sylvestre Ilunga et le ministre en charge des relations avec le Parlement de prendre toutes les dispositions pour que le protocole d’Etat organise correctement la cérémonie de prestation de serment de nouveaux juges qui doit intervenir dans les prochains jours.
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