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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
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À deux semaines du vote, Donald Trump veut croire que rien n’est perdu

2020-10-20
20.10.2020
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À deux semaines du scrutin, l’étrange élection présidentielle américaine a beau se dérouler sur un fond inédit de pandémie et de crise économique, républicains comme démocrates restent obnubilés par le précédent de 2016.

Les premiers espèrent reproduire l’exploit qui avait permis la victoire surprise de Donald Trump contre Hillary Clinton, à l’époque favorite dans les sondages. Les seconds craignent de voir se reproduire le scénario catastrophe d’une victoire populaire suivie par une défaite au collège électoral, qui décide de l’élection dans le système américain.

Avec 11 points d’avance Joe Biden, le candidat démocrate, devance largement depuis plusieurs semaines son adversaire dans les sondages nationaux. Mais ce score, en apparence confortable, rappelle de façon troublante aux démocrates les 10 points dont était créditée Hillary Clinton à quinze jours du vote quatre ans plus tôt. Et l’avance de Joe Biden se réduit dans quelques-uns des États clés, où va se jouer l’élection.

Les démocrates, qui ont mené une campagne active pour convaincre leurs électeurs de voter malgré l’épidémie et les tracasseries administratives, craignent que cette avance ne contribue à les démobiliser. Plus enclins que les républicains à voter par correspondance, ils redoutent aussi que leurs bulletins ne soient pas tous comptabilisés, pour des motifs variés, en particulier dans les États où l’élection pourrait se jouer comme il y a quatre ans à quelques dizaines de milliers de voix. Mais surtout, demeure la peur presque superstitieuse de voir Donald Trump parvenir à arracher de nouveau la victoire en faisant mentir sondages, enquêtes et pronostics.

Du côté républicain, la nervosité est aussi grande, et la confiance dans la capacité de Donald Trump à rattraper son retard a été ébranlée par sa contamination par le Covid-19. Après avoir été contraint d’interrompre pendant dix jours sa campagne, Trump a repris depuis la semaine dernière ses tournées électorales. Presque chaque jour, le président sortant s’envole vers l’un des États contestés à bord de l’avion présidentiel Air Force One. Le plus souvent, sur le tarmac, devant son appareil, il tient un rassemblement devant ses partisans en liesse. Faisant tout pour montrer que la maladie ne l’a pas diminué physiquement, il esquisse fréquemment des pas de danse, avant de repartir.

À LIRE AUSSI : En Pennsylvanie, les démocrates se mobilisent dans un climat de défiance
Trump n’a rien perdu de son énergie et de sa pugnacité. Ni de son sens presque intuitif de la politique. Sa campagne est elle aussi largement inspirée par son élection de 2016, qui l’avait vu prendre en défaut presque tous les sondages et remporter la victoire. Tentant à la fois de conserver les États qu’il a arrachés in extremis aux démocrates quatre ans plus tôt, comme le Wisconsin, le Michigan et la Pennsylvanie, Trump essaye de renouveler son exploit de 2016 en mobilisant des électeurs imprévus et faire ainsi basculer des États qui lui avaient échappé de peu, comme le Nevada, faisant lui-même le décompte devant ses partisans.

Il a aussi repris tous les thèmes de sa campagne de l’époque. Il essaye de discréditer Joe Biden comme il l’avait fait avec Hillary Clinton, en le présentant comme un politicien corrompu qui «fait presque passer Hillary Clinton pour une amatrice». À presque chacun de ses discours, il insiste sur le fait qu’il a «fait plus en 47 mois à la présidence que Joe Biden en 47 ans de carrière politique».

Mais la pandémie de Covid-19, qui continue de se répandre aux États-Unis, et notamment dans les États républicains, rend moins convaincantes les charges de Trump contre l’«état profond» et les «politiciens corrompus», thèmes déjà développés en 2016. Même si Trump évite autant que possible le sujet, l’épidémie et ses conséquences économiques restent le principal sujet de préoccupation d’une grande partie des Américains. Et l’attitude bravache de Trump vis-à-vis des risques de contamination ne séduit guère au-delà de ses partisans les plus convaincus.

La personnalité hors norme et la pugnacité peu commune de Trump continuent pourtant de fasciner ses partisans comme ses adversaires. Comme si le précédent de 2016 avait frappé de superstition les milieux politiques américains, personne n’ose publiquement envisager une victoire massive de Joe Biden.

«Personne ne le dira en public», écrivait la semaine dernière Peggy Noonan, chroniqueuse dans le journal conservateur Wall Street Journal: «Les journalistes parce qu’ils ne veulent pas avoir l’air bête s’ils se trompent, les démocrates parce qu’ils ne veulent pas démobiliser leurs électeurs par excès de confiance, les républicains parce qu’ils ne veulent pas démoraliser leurs troupes, et les médias parce qu’ils doivent tenir tout le monde en haleine.»


Le Figaro / MCP, via mediacongo.net
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