Dans son adresse, Mme Priya Gajraj, Directrice du Pnud, a mis l’accent
sur quelques résultats atteints depuis neuf mois. "1.410 victimes de
violences sexuelles ont été reçues dans les structures d’accompagnement
juridique et judiciaire" , a-t-elle souligné avant de préciser que 951
victimes ont bénéficié d’une prise en charge médicale et psychosociale
et 41 cas de fistules traumatiques ont été réparés. Les résultats
atteints par ce Programme font également état de 191 victimes qui ont
bénéficié d’une réinsertion dans leur communauté. Ainsi, la stratégie
sur la communication pour le changement de comportement élaborée pour ce
faire, attend d’être validée par les autorités nationales.
La Directeur du Pnud a également rappelé le caractère innovant de ce programme conjoint fondé sur une approche holistique. Cette approche, il faut le souligner, offre l’ensemble des services aux victimes en se basant sur une meilleure coordination de tous les acteurs impliqués. La prévention et la sensibilisation, les changements de comportement, les capacités de structures d’accompagnement et les attentes légitimes des victimes font partie des priorités de ce Programme.
En fait, le Comité de pilotage est une étape obligatoire dans la vie d’un projet parce qu’il permet aux autorités, aux bailleurs, aux acteurs de terrain et aux bénéficiaires de faire le point sur les progrès accomplis. Il permet aussi de procéder aux éventuelles adaptations. Ce Programme est mis en œuvre surtout dans les provinces de l’Est de la République. Il s’agit des provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et de la Province Orientale à travers cinq composantes coordonnées par les agences du Système des Nations unies. Notamment le Bureau du Commissariat des Nations unies pour les droits humains (BCNUDH), le FNUAP et l’Unesco. La coordination du programme et certaines des interventions sont assurées par le Pnud sous la tutelle conjointe du Ministère du Genre et de celui de la Justice et Droits Humains.