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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
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Côte d'Ivoire : l’opposition appelle à une "transition civile", des résultats toujours en attente

2020-11-01
01.11.2020
2020-11-01
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Les Ivoiriens ont voté, samedi, lors d'une élection présidentielle marquée par des incidents, notamment dans certains fiefs de l'opposition. Le taux de participation et les résultats du scrutin doivent être annoncés avant mardi. Sans attendre, l’opposition demande la mise en place d'une "transition civile" estimant que le mandat du président sortant Alassane Outtara est achevé.

Pour l’opposition, il n’y a pas eu d’élection, samedi 31 octobre, en Côte d’Ivoire. Ce dimanche, Pascal Affi N’Guessan, porte-parole de l’opposition est allé plus loin. Lors d’un point presse, le candidat du FPI affirme qu’il y a eu des dizaines de morts lors de la journée électorale de samedi, que l'opposition ne reconnait plus l'autorité d’Alassane Ouattara et appelle à la mise en place d'une "transition civile".

"Les partis et groupements politiques de l'opposition constatent la fin du mandat" du président Ouattara et "appellent à l'ouverture d'une transition civile afin de créer les conditions d'une élection présidentielle juste, transparente et inclusive", a affirmé l'ancien Premier ministre. 

La Commission électorale indépendante a commencé à dévoiler les premiers résultats

Du côté du parti présidentiel on s’est réjoui samedi du bon déroulement de la journée électorale. "Nous avons notre première victoire. L’élection présidentielle s’est tenue", a affirmé Adama Bictogo, un cadre du RHDP.

Les Ivoiriens dans l’attente

Alors que le dépouillement est terminé dans la plupart des bureaux de vote et que les résultats sont acheminés vers la Commission électorale indépendante (CEI), le bilan des violences à Abidjan, dans centre-est et le centre-ouest du pays reste difficile à mesurer. 

À Abidjan, l’équipe de France 24 a pu observer que le calme règne dans les rues de la capitale ivoirienne. "Les commerces de proximité sont fermés ce qui est inhabituel un dimanche, mais les gens se sont ravitaillés, quand ils ne sont pas retournés dans leur village, inquiets que le scénario de la crise post-électorale de 2010 puisse se rejouer", constate Meriem Amellal. Cette crise avait fait 3 000 morts à la suite du refus du président Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite face à Alassane Ouattara.

Le bras de fer entre gouvernement et opposition se poursuit

Les 7,5 millions d'électeurs (sur 25 millions d'habitants) avaient le choix entre quatre candidats : M. Ouattara, 78 ans, l'ex-président Henri Konan Bédié, 86 ans, chef du principal parti d'opposition, Pascal Affi N'Guessan, 67 ans, ancien Premier ministre de Laurent Gbagbo et l'outsider Kouadio Konan Bertin, 51 ans, indépendant.

Le président sortant, qui vise une victoire dès le premier tour, a critiqué l’opposition et encouragé les Ivoiriens à exprimer leur vote. "J'en appelle à ceux qui ont lancé un mot d'ordre de désobéissance civile qui a conduit à des morts d'hommes : qu'ils arrêtent ! Je dis aux jeunes de ne pas se laisser manipuler".

"Ce coup d'État électoral a été un échec. Le peuple ivoirien a réussi à faire échec à cette élection", a quant à lui estimé le porte-parole de l'opposition, Pascal Affi N'Guessan.

De son côté, l'ancien chef rebelle et ex-Premier ministre Guillaume Soro a, depuis son exil européen, affirmé ne plus reconnaître le président Ouattara, appelant à "œuvrer" à son départ. "Je saisis la pertinence d'un gouvernement de transition", a-t-il dit.

Le résumé de la semaineFrance 24 vous propose de revenir sur les actualités qui ont marqué la semaine
Je m'abonne La conférence de presse de la CEI très attendue

Samedi, Observateurs, ONG et journalistes ont rapporté des barrages, des routes coupées, des urnes saccagées, du matériel électoral bloqué, et encore des heurts avec la police. Ces incidents, qui se sont produits en majorité dans des fiefs de l'opposition, ont été minimisés par La Commission électorale Indépendante (CEI), qui doit tenir une conférence de presse ce dimanche.

Les principaux partis politiques ivoiriens, tout comme les observateurs de la Cédéao, ont également annoncé qu’ils prendraient la parole aujourd’hui.


France 24 / MCP, via mediacongo.net
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