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Virgin Hyperloop distance un peu plus ses concurrents dans la course au développement de ses trains à lévitation magnétique, un projet fou initié par Elon Musk. L'entreprise californienne a réalisé sa première escale avec deux passagers le 8 novembre 2020.
C’est fait, les voyageurs n’ont plus les pieds sur terre. Pour la première fois, des passagers ont pu effectuer leur première escale à bord du train à lévitation magnétique développé par Virgin Hyperloop. Après 400 essais sans passagers, l’entreprise californienne a décidé d’embarquer deux personnes : son cofondateur Josh Giegel et Sara Luchian, directrice de l'expérience passager.
Cet essai réalisé le 8 novembre dans le tube expérimental DevLopp dans le Nevada entend prouver la fiabilité des systèmes d'hyperloop, un projet officiellement lancé par Elon Musk en 2013 sur la base d’une idée de Jules Vernes dans son ouvrage "Au XXIXe siècle ou la journée d’un journaliste américain en 2889". Depuis plusieurs entreprises et start-up se sont lancées dans la course pour le concrétiser. Virgin Hyperloop prend ainsi de l’avance sur ses deux concurrents que sont l’américain Hyperloop Transportation Technologies (HyperloopTT) et le canadien TransPod.
Objectif 1 200 km/heure
Pour ce premier essai avec des passagers, Virgin Hyperloop a décidé de débuter modestement en propulsant son véhicule à seulement 172,8 km/h sur une distance de 500 mètres. La nacelle, baptisée Pegasus, peut contenir 28 personnes à son bord. Elle constitue le prototype de plusieurs nacelles qui à terme pourraient être mises bout à bout pour un train plus grand.
Le dernier record de vitesse sans passager de Virgin Hyperloop fut de 386 km/h en décembre 2017. Ce chiffre demeure encore loin de l’objectif théorique des 1 200 km/h prévu pour 2030. Avec une telle vitesse, l’hyperloop serait capable d’effectuer un Paris-Marseille en... 40 minutes.
Réduire le coût économique
Le gain de vitesse obtenu par l’hyperloop ne tient pas seulement à sa lévitation, qui supprime les forces de frottement des rails ; il repose également sur la suppression de la résistance de l’air. Ce phénomène est rendu possible grâce à l’installation de grands tubes dans lesquels l’air est aspiré pour réduire la friction avec l’hyperloop.
Or ces installations exacerbent le coût de déploiement de l’hyperloop et pourraient remettre en question son utilité à côté des performances croissantes des trains. Nos TGV, dont la vitesse moyenne s’établit à 320 km/h, n’ont actuellement pas à rougir.
Par ailleurs, l’installation sous forme de tube soulève des questions quant aux aspects de sécurité et d’évacuation. A ce titre, Virgin Hyperloop planche pour obtenir une certification de son système d’ici 2025. Si la barrière technique pour atteindre les 1 200 km/h était franchie, le modèle économique pour ce train vers le futur reste encore incertain.
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