Recherche
  Home Actualités Petites annonces Offres d’emploi Appels d’offres Publireportages C'est vous qui le dites Medias & tendances Immobilier Recherche Contact



Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
mediacongo
Retour

Economie

Elections à la FEC: qui pour succéder à l’inamovible Albert Yuma ?

2020-11-14
14.11.2020
2020-11-14
Ajouter aux favoris
http://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2020_actu/11-novembre/09-15/yuma-albert-patron-de-la-fec-et-pca-gecamines.jpeg -

Sauf changement de calendrier, la Fédération des entreprises du Congo (FEC) tiendra son assemblée générale élective le 26 novembre prochain. Le patronat congolais procédera, soit au renouvellement de quelques membres qui méritent encore la confiance de leurs pairs, soit à la désignation de nouveaux animateurs du conseil d’administration.

L’énigme Yuma ou la politique de l’autruche ?

L’inconnue consiste à savoir si Albert Yuma Mulumbi, président de la FEC depuis plus de 15 ans, sera candidat à sa propre succession pour la énième fois ou pas.

Si l’homme ne s’est pas encore officiellement prononcé, il a déjà commencé des grandes manœuvres selon nos investigations. Mais qui sont ses challengers ? Mystère étant donné que les candidatures sont adressées au président en fonction.

Sur ce point, le président reste insondable. D’où, la question : « Qui pour succéder à l’inamovible Yuma ? ». Jamais dans l’histoire du patronat congolais, un président n’a connu une telle longévité. Albert Yuma a battu tous les records. Historique !

C’est sous son règne que les statuts régissant la FEC ont été amendés. Avant son arrivée à la tête de la FEC, le mandat était de trois ans, renouvelable une seule fois. Les statuts ont été révisés en mars 2011.

Une simple coïncidence avec la révision constitutionnelle intervenue la même année ? Quelle était la motivation pour modifier le texte ? Un souci d’adaptation à certaines réalités ? Si oui, lesquelles ? A-t-il mieux travaillé que tous ses prédécesseurs ?

Intention d’une dévolution monarchique à l’instar de ce qui se passe en politique dans plusieurs pays africains ? Seuls les initiés ont compris la démarche.

Le 26 novembre passera probablement inaperçu pour le commun des mortels. L’attention de la majorité des Congolais reste focalisée sur l’issue des consultations nationales convoquées par le président Tshisekedi, alors que le patronat prépare un grand évènement. L’enjeu est de taille.

Il est à la fois économique et hautement politique. Le choix du moment n’est pas anodin. Un grand coup et un grand enjeu.

Dommage, la sous-information est un poison pour la République. Malheur à ceux qui sont distraits !

La FEC, un enjeu économique, stratégique et hautement politique

L’économie et la politique forment un couple inséparable. Tous les pays développés l’ont compris. Un exemple : Le MDF a toujours été le bras séculier du gouvernement français. Le secteur privé crée des richesses, des emplois et la prospérité. C’est l’âme de l’économie d’un pays. Mais, il fait et défait les gouvernements à travers le monde.

Il dispose d’un vrai pouvoir. Ce n’est pas pour rien que Mobutu a composé avec Jeannot Bemba Saolona. Les Kabila ont étroitement travaillé avec Albert Yuma Mulimbi. Et Tshisekedi ? Peut-être qu’il continuera avec ce dernier grâce à son « expérience et ses prouesses ». Mais, les résultats peuvent plaider pour ou contre ce patron «hyperactif».

Un profil plus que répugnant et incompatible avec l’exigence de la bonne moralité à la tête de la FEC

Si Albert Yuma est un homme suffisamment instruit avec plusieurs diplômes de meilleures universités occidentales, son action managériale est moins élogieuse, sombre voire lugubre.

Il est un agent double qui œuvre pour l’Etat et pour le secteur privé. Président du conseil d’administration de la société publique Gécamines, administrateur et président de la commission d’audit à la Banque centrale du Congo (BCC), administrateur de la société belge Texaf etc., il entretient un conflit d’intérêts permanent.

On ne sait pas quand est-ce qu’il défend les intérêts de l’Etat et quand est-ce qu’il roule pour les privés. Ses

frasques et ses fracas à la Gécamines nuisent au pays. Même s’il se défend en exploitant la fibre nationaliste tout en dénonçant l’impérialisme et l’ingérence occidentale dans les affaires internes de la RDC, il n’est pas un saint. Bien des griefs lui sont reprochés.

Yuma est sous sanctions américaines pour corruption et collision avec le bruyant homme d’affaires israélien, Dan Gertler. Il est éclaboussé par plusieurs rapports et enquêtes des ONG et des médias tant nationaux qu’internationaux.

Son nom est cité dans de crasseux coups par Global Witness, la Fondation Carter, Congo Prospect, l’Association congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ), Bloomberg, Reuters, Rfi et la BBC. Il a des démêlées avec la justice nationale dans le dossier, dit « 200 millions de USD de Kamoto Copper Company ».

Yuma a été épinglé par le lanceur d’alerte Jean-Jacques Lumumba dans une affaire de malversations financières à la BGFIBANK.

L’Ir Raphaël Ngoy, un ancien cadre de la Gécamines, auteur du livre « Les défis de la Gécamines » et de l’étude « La Gécamines Yuma, une sangsue nationale », le qualifie de « combinard et de criminel économique » dont la place est en prison.

Un profond malaise à la FEC

Un diplomate occidental basé à Kinshasa qui a requis l’anonymat, déclarait récemment ce qui suit : « Albert Yuma constitue un obstacle à la venue de vrais investisseurs en RDC. Il est un partenaire encombrant pour le gouvernement congolais.

Sa présence dans les déplacements du chef de l’Etat à l’étranger, embarrasse et repousse les investisseurs. Il travaille pour un individu qui a fait de lui un intouchable potentat. Il a tissé des liens étroits avec assez de réseaux maffieux étrangers ».

Si les propos du diplomate sont discourtois ou déplacés, les résultats du management de Yuma les corroborent : la Gécamines n’est que l’ombre d’elle-même à ce jour ; la gestion de la BCC laisse à désirer ; la société textile Utexafrica, filiale de la compagnie belge Texaf,a disparu et la société immobilière dont il prétend être le patron n’est qu’une nébuleuse.

La location de quelques entrepôts et le morcellement de la concession Utexafrica apportent un cinglant démenti à l’existence d’une société immobilière.

Albert Yuma est-il éligible ?

Pour être élu président de la FEC, l’article 23 des statuts de la FEC détermine entre autres, les conditions ci-après : être de nationalité congolaise, être en règle de cotisation, être propriétaire ou actionnaire majoritaire d’une entreprise formelle, être de bonne moralité et n’avoir jamais été condamné pendant les cinq dernières années.

L’actuel président de la FEC exerce ses mandats au nom de Texaf, alors qu’il n’est qu’un administrateur et non un actionnaire représentatif.

Face à tous les rapports accablants et des ennuis judiciaires, peut-on parler de la bonne moralité ? Il bénéficie certes de la présomption d’innocence car n’ayant pas été condamné par la justice. Et si…?

On peut parler de l’acharnement ou de la jalousie contre ce patriote. Cependant, si patriotisme il y a, il est donc folklorique car rien pour la patrie. Les résultats du management sont indéniables.
Si le patron aime qu’on le surnomme « hyperactif », c’est parce qu’il est dans tout et partout. Comme bâtisseur ou comme iconoclaste?

Les résultats attestent l’échec ou la réussite d’un patron « hyperactif ». Beaucoup en ont marre mais, c’est le corps électoral qui a le dernier mot.

Dossier à suivre...

Gomez Maya Nzinga
Zoom Eco / MCP, via mediacongo.net
C’est vous qui le dites : 3 commentaires
8464 suivent la conversation

Faites connaissance avec votre « Code MediaCongo »

Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.

Poster un commentaire, réagir ?

Les commentaires et réactions sont postés librement, tout en respectant les conditions d’utilisation de la plateforme mediacongo.net. Vous pouvez cliquer sur 2 émojis au maximum.

Merci et excellente expérience sur mediacongo.net, première plateforme congolaise

MediaCongo – Support Utilisateurs


JUSTICIER @4TZW14P   Message  - Publié le 15.11.2020 à 22:39
GRACE à l'exhumation et rappel d'un souvenir douloureux par KABUYA,a la PENDAISON HORRIBLE le "juin 1966 des 4 Martyrs, la place TRIOMPHALE s' appellera ANANI -BAMBA- KIMBA- MAHAMBA mais PAS selon les lois tribales rétrogrades de KABEYA KAMUANGA, mais selon les lois de la partie civilisée du pays, via le parlement de Kinshasa pr voter cettre resolution sur proposition du gouvernement de Ngobila ou du gouvernement de Ilukamba Place ANANI -BAMBA- KIMBA- MAHAMBA

Réagir

Répondre
@
Insérez un émoji
kap @DR16Q1Y   Message  - Publié le 14.11.2020 à 09:16
Mr. Yuma Albert se présente en nationaliste/patriote comme tout le monde là bas au PPRD/FCC. Il y a en vrai dire en lui rien de nationalisme ni même du patriotisme, c'est Combinard, un criminel et un maffieux a plusieurs casquettes qui a sa place en PRISON. il doit partir de la FEC, de la Gecamines et de la BCC.

Réagir

Répondre
@
Insérez un émoji
SHAKA @2ZKD172   Message  - Publié le 14.11.2020 à 08:47
2 questions est ce que le président nomme le président du patronat dans un pays démocratique ? La Gecamines appartient encore a l'état Congolais dans sa globalité ? Ou il y a d'autres actionnaires Et puis que pensent les Belges sur la gestion de Yuma de leur entreprise Texaf ?

Réagir

Répondre
@
Insérez un émoji
right
Article suivant Assemblée nationale : le 1er ministre présente le projet de loi de finances 2021
left
Article précédent Le remplacement des actuels dirigeants de la BCC est l’un des préalables pour éviter la noyade (Marcelin Bilomba)

Les plus commentés

Politique Noël Tshiani Muadiamvita : ‘‘La Constitution actuelle empêche la RDC d’aller vite vers le développement’’

19.04.2024, 16 commentaires

Politique Spéculation autour du rôle de Maman Marthe : « Elle incarne la vision prophétique du parti, UDPS, devant guidé l’action politique du Président de la République. » ( Lisanga Bonganga)

19.04.2024, 15 commentaires

Société Justice : l'ancien vice-ministre des Hydrocarbures condamné à 20 ans de prison

17.04.2024, 14 commentaires

Economie Acquisition de concession arable à Brazza par le Rwanda : une arme de destruction économique aux portes de Kinshasa (Analyse d'André-Alain Atundu)

18.04.2024, 11 commentaires

Ont commenté cet article



Ils nous font confiance

Infos congo - Actualités Congo - confiance