Santé publique : démarrage bientôt de l’identification du personnel

L'opération d’identification biométrique des agents et fonctionnaires du secteur de la santé financée par DFID, à travers le projet Accès aux soins de santé primaires (ASSP), projet initié par Interchurch medical assistance et world health, cible trois provinces de la RDC : Kasaï-Occidental, Equateur, précisément le Nord Ubangi, et le Maniema.

Le conseiller en gestion des ressources humaines du projet ASSP, le Dr Jean-Robert Likofata Esanga, qui conduisait une délégation composée des représentants du DFID, Ima Health et du Secrétariat général à  la santé est venu expliquer au ministre de la Santé publique, le Dr Félix Kabange Numbi, le bien-fondé de cette opération qui permettra de maîtriser les effectifs des agents et fonctionnaires relevant du ministère de la Santé dans les trois provinces ciblées. « Notre mission est celle  de partager avec le ministre de la Santé publique les stratégies que nous pouvons mettre en œuvre pour pouvoir maîtriser les effectifs de personnel de santé dans les zones de santé appuyées par le projet Accès aux soins de santé primaires », a déclaré le Dr Jean-Robert qui n’a pas caché sa satisfaction  de voir que le ministre de la Santé  leur a rassuré de son appui pour que cette activité puisse commencer le plus tôt possible.

Le démarrage de cette identification commencera d’abord dans la province du Kasaï-Occidental, qui est, fait savoir le Dr Jean-Robert, une province pilote. La durée de cette identification pour le Kasaï-Occidental est de quarante-cinq jours pour les quarante-quatre zones de santé. Et vingt équipes seront déployées. Ensuite, interviendra la province de l’Équateur dans le Nord Ubangi pour se clôturer à Maniema.

Le projet ASSP dispose de tous les moyens pour mener à bien cette opération. « Nous avons des moyens techniques, financiers et logistiques. Le projet est capable de donner dans un délai bien précis avec les critères ou les stratégies définies par le gouvernement des effectifs réels et assainir la base de données des ressources humaines dans les zones  de santé et les divisions provinciales de  santé dans lesquelles nous intervenons », a-t-il dit.

Pour ce qui est des autres provinces, le Dr Jean-Robert précise que c’est au ministre de la Santé publique de voir quelles sont les opportunités  qui s’offrent avec les différents partenaires pour arriver à maîtriser les effectifs dans ces provinces  et permettre, par conséquent, à ce que les gens qui sont identifiés dans les structures puissent réellement être payés et soient capables d’arriver à améliorer les soins de santé dans les structures où ils prestent.

L’objectif de cette opération d’identification est de contribuer à la constitution d’une base des   données fiable et sécurisée des agents et fonctionnaires de l’État du secteur de la santé.

Pour ce faire, il sera procédé  au contrôle de conformité des agents et fonctionnaires repris sur la liste déclarative par emboîtement du secteur de la santé, à l’identification des agents et fonctionnaires du secteur de la santé évoluant en province par la prise de photo faciale et la capture des empreintes digitales, à la formation des experts locaux sur la gestion de la base de données et enfin dégager les effectifs réels des agents sous statuts et aussi ceux de nouvelles unités.