L'Agence européenne du médicament doit examiner ce lundi 21 décembre le cas du vaccin-candidat de Pfizer et BioNTech. Celui-ci est déjà autorisé en Angleterre et aux États-Unis.
L'Europe commencera-t-elle à vacciner ses habitants avant la fin de l'année ? La réponse doit tomber ce lundi 21 décembre, alors que l'Agence européenne du médicament (AEM) se penche sur le cas du vaccin-candidat développé par Pfizer et BioNTech et va annoncer dans la foulée si elle décide de le commercialiser ou non. Initialement prévu le 29 décembre, l'examen du vaccin a été avancé d'une semaine, ouvrant la voie à une possible vaccination dès le 27 décembre dans les pays européens.
"Nous avons pu revoir le calendrier d'évaluation des vaccins anti Covid-19 grâce aux efforts incroyables de toutes les personnes impliquées dans ces contrôles", avait déclaré la semaine dernière la directrice générale de l'AEM Emer Cooke. Tandis que le Royaume-Uni et les États-Unis ont déjà entamé leur campagne de vaccination, l'Agence européenne a tenté de calmer les ardeurs des 27 en indiquant qu'elle ne trancherait qu'une fois que "les données sur la qualité, la sécurité et l'efficacité du vaccin" seraient "suffisamment solides et complètes pour déterminer si les bénéfices du vaccin l'emportent sur les risques qui y sont liés".
Présentant un taux d'efficacité de 95%, le vaccin développé par la firme américaine en collaboration avec un laboratoire allemand de biotechnologie est le premier mis sur le marché pour protéger du Covid-19. Il est aussi le premier à être évalué par l'Agence européenne, alors que la Commission a déjà signé des contrats de précommande avec six laboratoires pour 200 millions de doses de vaccins. Si le comité de l'Agence ne parvient pas à prendre de décision ce lundi, une autre réunion est prévue le 29 décembre.
LCI / MCP, via mediacongo.net