Le coordonnateur de la coalition Lamuka, Martin Fayulu a rappelé, dans son discours de fin d’année aux Congolais que le développement ne se nourrit pas des intentions et des slogans.
Celui qui se considère toujours comme le président élu » a démontré, avec des exemples à l’appui, comment est-ce que les Congolais sont très loin de l’émergence par rapport à d’autres nations du monde.
D’abord, il a précisé dans son allocution que la croissance économique ne s’appuie pas sur des promesses, contrairement à la scène que livre le pouvoir en place aux Congolais.
« Le taux du franc congolais sur le marché de change ne s’ajuste pas à travers des déclarations de bonnes intentions », tempête Fayulu.
Ensuite, le candidat Lumuka à la présidentielle de 2018 a précisé que l’effectivité de la gratuité de l’enseignement ne se décrète pas mais elle se planifie et elle se vit, fustigeant ainsi l’inefficacité du régime actuel.
Cependant, les mesures de lutte contre la corruption prises par l’administration Tshisekedi n’a pas impressionné le « soldat du peuple ». Selon lui, c’est de la théâtralisation.
« La lutte contre la corruption n’est pas la mise aux arrêts de manière théâtrale de quelques individus pour jouer sur la perception », a-t-il critiqué.
Par ailleurs, Martin Fayulu a laissé entendre que la bonne gouvernance est une affaire de substance car, explique-t-il, « on ne construit pas une nation sur des mensonges et du superficiel ».
Ouragan FM / MCP, via mediacongo.net