Suite à la grève des amateurs naviguant sur le fleuve Congo, les prix des produits vivriers ont doublé à Kindu

Depuis quelques semaines les habitants de la ville de Kindu dans la province du Maniema observent une flambée des pris de produits vivriers. Et pour cause, les armateurs naviguant en amont du fleuve Congo observent un arrêt de travail depuis une semaine. Ils  protestent contre des « taxes illégales et exorbitantes » leur imposées au village Kiyeye (au Maniema).

Selon la radio okapi, cette grève a entrainé une rareté de produits vivriers au marché de Mendako dans la  commune de Mikelenge. C’est ainsi que  ces denrées ont presque doublé de prix.  Le bassin du riz, qui coûtait 3 000 francs congolais, revient aujourd’hui à 7 500 voire 8 000 FC (8.6 dollars américains). Un tas de manioc se vend maintenant à 1500 FC (1.6 USD), au lieu de 700 FC. Une bouteille d’huile, qui coûtait 500 FC, se négocie à 1000 FC.

Cette situation rend la vie invivable à Kindu. La population ne sait plus à quel saint se vouer tellement la vie est devenue trop chère. Le souhait de la population est que la vie puisse redevenir comme avant.

Mais cela ne serait possible que si les amateurs naviguant du fleuve Congo étaient épargnés des taxes illégales et exorbitantes. Sur ce, il faudrait que le gouvernement provincial du Maniema puisse assainir ce secteur.

Premièrement, supprimer toutes les taxes illégales et fixer un prix raisonnable afin de faciliter les trafics d’une rive à l’autre.  Enfin veiller à ce que cette mesure soit respectée, parce que souvent les mesures prises par les autorités congolaises ne sont pas respectées par manque de suivi.

S’agissant des taxes, le gouvernement congolais avait supprimé plus de 38 taxes l’année dernière, pour faciliter les trafics. Mais jusqu’aujourd’hui cette mesure n’est plus en vigueur car on constate que le prix des vivres au marché n’a pas baissé d’un iota. Au contraire le prix augmente du jour au lendemain. Il est temps que le gouvernement puisse prendre les choses en main, car personne n’est au dessus de la loi.