Enquête sur la violence, pauvreté et discrimination sociales : présentation des résultats de Kinshasa

Il s’est tenu le vendredi 27 février dernier dans la salle des conférences de la chaire de dynamique sociale de l’université de Kinshasa (UNIKIN), un atelier de restitution et de validation des résultats de l’enquête sur la violence, la pauvreté et les discriminations sociales menée par la chaire de dynamique sociale (CDS) et l’ICREDES sous les auspices du centre de recherche pour le développement intégral (CRDI) du canada.

En effet, ces deux centres de recherche spécialisés dans les recherches-actions ont entrepris, selon le professeur Sylvain Shomba, coordonnateur du projet, cette enquête auprès de 1939 ménages au total dont 1212 à Kinshasa et 720 à Mbuji-Mayi.

Ainsi, cette session de restitution animée par le trio professoral Sylvain Shomba, Donatien Olela et Théo Macaire Kamina n’a eu qu’un seul objet : soumettre à l’appréciation de la population kinoise qui a livré ses opinions, les résultats de cette enquête pour la validation ou, la remise en question si et seulement si les données seraient bâclées.

Au terme de l’atelier, les résultats de l’enquête menée ont été validés par l’assemblée mosaïque ayant rehaussé ces assises de sa présence.

Les données présentées, note-t-on, ont reflété les réalités kinoises et ont consacré le phénomène susvisé articulant la thématique de recherches à la grande satisfaction des chercheurs de deux centres, la CDS et l’ICREDES.

Quant à l’enquête, son plan a comporté sept points essentiels qui ont ciblé et photographié à fond le phénomène articulant l’enquête.

Il a été donc question d’examiner le profil des enquêtés, la situation matrimoniale, l’habitation des ménages, la mobilité et vulnérabilité du ménage, le genre et les clivages sociaux et enfin un module consacré aux enfants.

En raison de la densité et la valeur scientifique des travaux, des débats houleux  ont été engagés autour de presque tous les sept postulats, mais aussi et surtout sur les outils méthodologiques mis à contribution pour la collecte des données.

C’est ainsi qu’un participant membre d’Eglise n’a pas hésité de lâcher " j’ai apprécié la qualité  de l’atelier et de telles enquêtes requièrent la sollicitude et le portage politique tous azimuts pour la résorption ultime de ce phénomène ayant la peau dure sur le vécu quotidien des Kinois " .

Dans la même optique, un responsable de ménage s’est déclaré satisfait et plus qu’émerveillé du contenu de l’enquête qui reflète, selon lui, urbi et orbi les réalités du calvaire que vit la population kinoise.

C’est tout simplement intéressant, j’ai aimé, a déclaré un fonctionnaire participant.

In fine, il sied de noter, ont rappelé les organisateurs, que le présent atelier de restitution constitue une étape de recherche amorcée en novembre 2013 au cours d’un premier atelier de lancement et de sensibilisation.

Ce, avant d’indiquer, par ailleurs, à l’assistance que l’équipe de coordination de l’enquête se déploiera également à Mbuji-Mayi pour un atelier similaire.