Société
La libération il y a peu, suite à la grâce présidentielle, de Modeste Makabuza et de Benjamin Wenga respectivement DG de la SOCOC et de l’OVD, est contestée par quelques associations de défense des droits humains en République démocratique du Congo. Pour Patrick Mundeke conseiller de Moïse Katumbi en matière de la jeunesse et notable de Goma qui salue pour sa part cette libération, c’est inacptable et non-respectueux que la décision prise par le chef de l’État, soit remise en cause suite aux propositions et/ou démarches de ces structures.
Dans une interview accordée à la presse de Goma ce jeudi 14 janvier 2021 quelques minutes après son arrivée dans sa ville en provenance Kinshasa, celui-ci estime que les démarches menées par ces structures de défense des droits humains à l’instar de l’ACAJ, visent à étouffer certains processus du développement de Goma en particulier, du Nord-Kivu en général en voulant faire retourner ces hommes en prison.
“Cette façon de faire n’est pas digne et responsable, nous ne devons pas accepter que la grâce présidentielle soit remise en cause par des acteurs des droits de l’homme soient-ils et ce n’est pas respecter le chef de l’État. Il y a des graves violations des droits de l’homme à Beni et partout en RDC, c’est là que nous les attendons, mais ils préfèrent rester à Kinshasa pour étouffer le développement de certaines régions. Déjà libéré, Modeste Makabuza doit venir continuer avec les travaux de construction des routes avec la SOCOC...”, a-t-il dit.
Condamné au premier degré à un an des travaux forcés pour détournement des derniers publics à l’issue du fameux procès dit des 100 premiers jours du chef de l’État, Modeste Makabuza DG de SOCOC a été libéré le 8 janvier dernier, au même moment que Benjamin Wenga DG de l’OVD.
Pendant que la société civile coordination provinciale du Nord-Kivu salue également cette libération et sollicite auprès de Félix-Antoine Tshisekedi, la finalisation de l’exécution des travaux retenus dans le programme des 100 jours dans la ville de Goma, l’association congolaise pour l’accès à la Justice (ACAJ) aux côtés d’autres structures de défense des droits de l’homme qualifient cette libération non seulement d’illégale, mais également d’une remise en cause flagrante du combat contre la corruption pourtant salué et soutenu selon elles, au niveau tant national qu’international.
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