Monde
Critiquée par un panel d'experts pour sa gestion de l'épidémie l'an dernier, la Chine concède qu'elle doit « s'évertuer à faire mieux »... comme tous les autres pays.
La Chine est confrontée à la pire résurgence de l'épidémie de COVID-19 depuis mars dernier, au moment même où un panel d’experts indépendants mandaté par l’OMS braque de nouveau les projecteurs sur sa gestion de crise au tout début de l’épidémie, il y a un an.
Selon la Commission nationale de la santé, 118 Chinois ont été contaminés au cours des 24 dernières heures, contre 109 un jour plus tôt. S’ajoutent à ce bilan 91 cas de COVID-19 chez des personnes asymptomatiques, que Pékin déclare sans pour autant les considérer comme des cas d’infections.
Sur les 118 cas officiels de contamination, un nombre record de 43 sont recensés dans la province du Jilin, dans le nord-est du pays. La province du Hebei, qui entoure Pékin, en recense 35, et celle du Heilongjiang, dans le nord, 27. La capitale chinoise signale un seul nouveau cas.
Les autorités imputent l'épidémie actuelle à Jilin à un vendeur contaminé qui faisait des allers-retours avec la province voisine du Heilongjiang, site d'un précédent foyer d'infections.
Dans un pays de plus d’un milliard de personnes, ces chiffres, qui sont toujours à prendre avec un grain de sel, apparaissent minimes lorsqu’on les compare à ceux déclarés chaque jour ailleurs dans le monde. Le Canada recense toujours plus de 6000 cas par jour, le Royaume-Uni avoisine les 40 000 cas, et les États-Unis en déclarent plus de 140 000.
L’affaire n’en inquiète pas moins les autorités chinoises, qui réagissent toujours fortement pour endiguer la maladie.
Des gens attendent dans un centre de vaccination de Shanghai, après avoir reçu une dose d'un vaccin contre la COVID-19.
Au cours des dernières semaines, des dizaines de millions de personnes ont été confinées dans des villes du nord de la Chine. Des tests de dépistage sont également effectués en masse, pour éviter que des infections non détectées puissent se propager rapidement lors des prochaines vacances du Nouvel An lunaire, à la mi-février.
Ces vacances offrent toujours l’occasion à des centaines de millions de Chinois de quitter les grandes villes pour retourner dans leur province natale, créant un gigantesque va-et-vient particulièrement propice à la propagation de la COVID-19.
Pékin défend sa gestion initiale de la pandémie
Cette situation survient alors qu’un groupe d'experts indépendants mandatés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient de déposer un rapport concluant notamment que les responsables chinois auraient pu appliquer des mesures de santé publique plus énergiques en janvier 2020 pour enrayer l'épidémie.
Un peu plus d'un an après le début de la pandémie, les rues de Wuhan sont de nouveau bondées.
La Chine a été abondamment critiquée pour n'avoir pas immédiatement alerté sa population ni imposé de confinement au tout début de l’épidémie, lorsque les transmissions interhumaines n'étaient pas encore confirmées.
Le manque de transparence supposé des autorités de Wuhan (centre), première ville où a été repéré le coronavirus fin 2019, et les pressions des autorités à l’endroit de médecins locaux lanceurs d'alerte, accusés de propager des rumeurs, ont également alimenté les critiques.
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Des voyageurs à leur sortie de la gare de Pékin. Des millions de Chinois vont bientôt voyager en prévision du Nouvel An lunaire.