Selon Lamuka, Tshisekedi cherche à consolider son pouvoir «illégitime» par le contrôle de toutes les institutions

Selon le Présidium de la Lamuka, le Président de la République Félix Tshisekedi cherche à consolider son pouvoir «illégitime»; à travers le contrôle de toutes les institutions du pays. «Une dérive dictatoriale inacceptable, selon cette plateforme de l’Opposition, et contre laquelle le peuple va se battre.»

C’est ce qu’indique le communiqué final de la réunion du Présidium de cette coalition de l’Opposition, tenue ce vendredi 26 février 2021 à Kinshasa.

Lamuka fustige la dégradation « accélérée et plus qu’inquiétante » de la situation politique, sécuritaire, économique et sociale du pays; «depuis le hold-up électoral opéré au travers de la fabrication des résultats des élections du 30 décembre 2018.»

«Le Présidium s’insurge contre la quête acharnée de M. Tshisekedi de consolider le pouvoir illégitime par le contrôle de toutes les institutions; soit à travers les violations répétées de la Constitution, des lois et des règlements de la République, soit au moyen de la corruption, ou encore des menaces et autres chantages : une dérive dictatoriale inacceptable et contre laquelle le peuple va se battre;» dit ce communiqué signé par Martin Fayulu, son coordonnateur actuel, et Adolphe Muzito.

Aussi, cette coalition dit constater l’incapacité avérée du pouvoir en place de venir à bout de l’insécurité généralisée dans le pays. «A ce sujet, le Présidium déplore l’assassinat odieux, le lundi 22 février dernier de l’ambassadeur d’Italie, Luca Attanasio; de son garde du corps, Vittorio Lacovacci, et du chauffeur du PAM, Mustapha Milambo. Les membres du Présidium présentent leurs condoléances les plus attristées à la République d’Italie et aux familles des trois disparus. Le Présidium rassure toutes les familles congolaises, qui continuent de subir les affres de l’insécurité généralisée dans le pays, de toute sa compassion.»

A ce sujet, la plateforme Lamuka dit lancer un appel à toutes les forces de changement; à l’élite congolaise et aux chefs des confessions religieuses; pour que chacun prenne ses responsabilités, en vue d’une sortie de crise apaisée.