Organisation du 10 au 12 mars d’une conférence continentale sur la recherche agricole en Afrique

Plus de 250 acteurs Clés  parmi lesquels les décideurs  politiques, des scientifiques,  la société civiles, des agents de développement, des agriculteurs, les éleveurs, et pécheurs  prennent part du 10 au 12 mars 2015, dans la capitale Kenyane  au  Forum continentale sur la recherche agricole en Afrique (FARA ).

Dans son mot d’ouverture des travaux,  la représentante du ministre kenyane de l’agriculture, Cecily Kariuka, a dit que son pays fait déjà, face aux aléas du climat qui se manifestent par la rareté des pluies, menaçant   les agriculteurs et les éleveurs  qui, s’ils ne s’adaptent et s’ils ne sont pas résilients au changement climatique, n’auront pas la capacité d’assurer la sécurité alimentaire au pays. Elle a aussi   souligné  que des recherches sur l’adaptation au changement climatiques sont bien  bel et bien menées en Afrique, mais il  y a peu d’efforts pour les traduire dans les actes.

A cet effet, elle  a  émis les vœux de voir les  résultats  des recherches menées  dans  le continent africain arriver à influencer  les décideurs politiques  en vue d’ élaborer des politiques cohérentes  et éclairées sur le changement climatique, avant de lancer le document synthèse des études scientifiques  menés dans différentes régions d’Afrique. 

De son coté, Le directeur exécutif de l’association pour le renforcement de la recherche agricole en Afrique de l’Est et du Centre,  Pr Hezron Mogaka a indiqué  que la tenue de cette conférence était important du fait qu’il fait suite aux travaux de la COP 20 dont les recommandations doivent se concrétiser et qu’elles se déroulent à une semaine d’une autre réunion  qui se penchera sur l’agriculture climato- intelligente et  permettra aux experts y conviés  d’élargir les connaissances et d’apprendre des leçons et d’expériences  sur cette approche.

Pour sa part, le directeur exécutif de CORAF/WECARD, Abdulai Jalloh a déclaré que  le continent africain contribue moins aux émissions de gaz à effets de serre, mais malheureusement elle est vulnérable, souffre plus et elle  est victime de changement climatique exacerbé par des inondations, la résurgence des maladies jadis éradiquées, de vastes superficies désertiques avec des économies en souffrance due à ce phénomène et à  une agriculture encore tributaire  des pluies.  

Pour lui, ce forum cherche des preuves évidentes des pratiques d’une agriculture climato- intelligente  en vue d’augmenter la productivité, l’adaptation  et de développer la résilience dans les pays africains respectifs.

Le directeur exécutif du Forum pour la recherche agricole en Afrique (FARA), Yemi Akinbamijo,  a fait savoir que son organisme, soutient des initiatives qui permettent de mettre en place des dispositifs appropriés pour la recherche et le développement agricole au plan régional et d’ accroître l’accès aux connaissances et à la  technologie favorisant l’innovation.