Provinces
La mauvaise gestion et les conflits politiques durant deux ans dans la Tshopo sont des préoccupations majeures du cadre de concertation provinciale de la société civile de la Tshopo (CCPSC-TSHOPO).
Dans une déclaration datée du 12 mai 2021, ce dernier dénonce cette situation qui peut générer le trouble au sein de la province.
C'est ainsi que cette organisation alerte les autorités tant nationales que provinciales sur la gestion calamiteuse de la province depuis le dernier processus électoral.
Il constate que les deux motions de censure de l'Assemblée provinciale, dont la dernière a été votée le 15 avril 2021, s'appuient principalement sur le mécontentement social. Tant que la justice ne permet pas aux populations de recouvrir les biens qui leur appartiennent, cette justice ne vaut qu'une forme d'injustice structurée, souligne cette déclaration.
Face à cette situation, le CCPSC-TSHOPO dit avoir pris l'initiative de consulter les parties prenantes, gouverneur intérimaire ou vice gouverneur, gouverneur ou gouverneur déchu, ainsi que le président de l'Assemblée provinciale.
Le compte rendu de leurs consultations tourne sur les points tels que: la mauvaise gestion de la province, l'absence de l'autorité de l'Etat, les indices de corruption des autorités nationales, le tribalisme et la xénophobie, l'implication des acteurs politiques dans le banditisme, et la manipulation des jeunes à des fins politiques.
Devant cette situation grave que traverse la province de la Tshopo , le CCPSC-TSHOPO a formulé des recommandations ci-dessous :
- Aux autorités nationales de diligenter une enquête pour établir la vérité sur les indices de corruption et sanctionner les acteurs impliqués,
- Au causus des députés nationaux et sénateurs de la Tshopo de s'impliquer davantage pour mobiliser les instances nationales en faveur de la province de la Tshopo,
- A l'Assemblée provinciale de maintenir le contrôle parlementaire non complaisant dans le respect des lois du pays,
- Au gouvernement provincial de mener des actions concrètes en faveur des populations dans la ville et dans l'arrière province,
- A la population de rester vigilante et de ne pas se laisser instrumentaliser par les politiques.
Signalons que déclaration a été signée la veille de la correspondance du VPM de l'intérieur invitant le gouverneur de la Tshopo et son vice à la capitale congolaise.
Cette invitation de Kinshasa s'est fait suivre des correspondances officielles au sein du gouvernement provincial enfonçant ce que qualifie de cacophonie le cadre de concertation des organisations de la société civile de la Tshopo.
Il sied de noter que l'opinion tshopolaise qui reste très divisée sur cette crise attend avec beaucoup d'intérêt l'issue de cette nième intervention du pouvoir central à la crise institutionnelle et interinstitutionnelle qui entame sa seconde année dans la province de la Tshopo.
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