Femme
La femme peut faire ce que l’homme fait. Elle embrasse les mêmes études que l’homme à l’Université, dans l’armée ou au sein des centres professionnels. La direction des entreprises publiques et même privées qui était autrefois l’apanage de seuls hommes, est aujourd’hui à la portée des femmes. Seul le mérite et la compétence comptent.
Et c’est de ces compétences que nous allons essayer de scruter ici à travers les entreprises publiques bien connues et des structures qui ont de noms et qui sont pilotées par des Congolaises. Nous pouvons citer en l’occurrence le cas de l’ONEM (Office national de l’emploi). Il est un établissement public placé sous la tutelle du ministère de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale. Elle est aujourd’hui dirigée par le docteur Angèle Kikudi qui y assure les fonctions de directrice générale. Médecin de formation, cette dame est spécialiste ophtalmologue après une solide formation en Belgique et aux Etats-Unis d’Amérique.
Très expérimentée, Mme Angèle Kikudi a un cursus professionnel et politique quelque peu fourni. En effet, elle a travaillé vers les années 80-90, comme médecin aux Cliniques universitaires. Elle est responsable d’une Clinique privée spécialisée en ophtalmologie ici à Kinshasa et qui marche à merveille jusqu’à ce jour.
Elle a été nommée en 200.-2004, conseiller principal du chef de l’Etat en charge des questions socioculturelles. Poste qu’elle assumera pendant quelques années avant d’être remplacée par Mme Chantal Safou. Depuis 2010-2011, le Dr Angèle Kikudi a été élevée, sur ordonnance présidentielle, au rang de directeur général de l’Office national de l’emploi (ONEM).
Depuis son avènement, cette dame a rendu l’office plus visible avec des actions qu’elle a menée dans les milieux des étudiants, et des associations des jeunes. Grâce à elle, les jeunes congolais chômeurs savent où frapper pour chercher de l’emploi. Femme de grandes ambitions, cette dame a réussi à arracher un crédit d’au moins 80 millions de dollars pour financer la construction d’un immeuble de quelques étages devant servir de siège administratif à son office.
Nous ne saurons dire à quel niveau se trouve ce chantier mais nous savons que les travaux sont en cours. De tous les mandataires qui l’ont précédé, personne n’a songé doter cet office d’un siège social propre. Voyez jusqu’où le génie de la femme joue et agit. Si on lui donne tous les pouvoirs, la femme est capable de beaucoup d’exploits.
Cas de l’INSS
L’Institut national de sécurité sociale (INSS) est à ce jour dirigé par Mme Agnès Mwadi qui en est directeur général a.i depuis quelques années déjà. Fille-maison, Mme Mwadi a commencé comme simple agent avant de gravir les échelons jusqu’à occuper le poste de directeur. C’est après la suspension de l’ancien ADG de cette entreprise, que cette dame a été choisie pour assumer les fonctions de D.G a.i de l’INSS.
Depuis son avènement, elle a, selon des échos qui nous parviennent de là, amélioré les conditions sociales des agents et cadres qu’elle a mis au travail et qu’elle a appris à bosser dur. Elle a mis en place une politique qui permet aux retraités de toucher leur solde à temps régulier avec une légère hausse.
Pour ce qui est des directions provinciales, elle a il y a moins d’une année, construit un nouvel immeuble de 4 étages à Kisangani et qui abrite le siège provincial de l’INSS/Province Orientale. Ici à Kinshasa, elle a débuté les travaux de construction du siège provincial de l’INSS situé au croisement des avenues Kasa-Vubu et du Livre à Gombe. Travaux qui sont à ce jour fort avancé. C’est donc une dame qui ne manque pas d’initiatives et avec laquelle il faudra compter pour un INSS revigoré. Seulement la haute direction de cette entreprise devra s’organiser pour bien asseoir le service de recouvrement dans toutes les entreprises. Il y a de faiblesse de ce côté-là.
Faute de personnel suffisant, l’INSS devra recourir aux sous-traitants pour recouvrer ce qui lui revient de droit, s’il veut vraiment renflouer ses caisses et réaliser tous les projets qui lui tiennent à cœur. L’INSS doit mener une campagne qu’on pourra dénommer : " Aucune entreprise sans INSS. " Parce que selon des enquêtes, l’INSS est absente dans beaucoup d’entreprises où elle est sensée signer des accords et récolter les cotisations des agents. Voilà pourquoi nous proposons la tenue des état généraux de l’INSS où l’on devra scruter et revoir de fond en comble, les stratégies qu’il faille mettre en route pour booster le niveau de cet établissement qui peut faire mieux que maintenant.
Le Ministère de combat spirituel : une œuvre qui a traversé les frontières nationales
En dehors des entreprises, il est des femmes qui ont imposé leur marque dans des domaines aussi compliqués que la religion où la femme n’est déjà pas accepté ne serait ce que comme prédicatrice.
Il s’agit de Maman Olangi Wosho Bernadette. Cette compatriote, originaire du district de Sankuru, est graduée en sociologie industrielle de l’Université de Lubumbashi.
Marié à l’ingénieur Olangi, Maman Bernadette Olangi est mère d’une grande famille. Elle a commencé son mouvement par un petit groupe de prière qu’elle organisait chez-elle à Gombe en 1987 déjà quand son mari, papa Olangi travaillait comme directeur du département informatique à la direction générale de la SNEL.
Avec de prodiges que le Seigneur opérait dans les vies des gens qui s’associaient à elle à la prière, sa maison ne pouvait plus contenir tout ce monde. Elle cherchera une salle, quelque part dans la vile avant de louer l’espace du Jardin botanique. Quelque temps après elle transféra le lieu de prière au stade Tata Raphaël. Le Ministère du combat spirituel continuait à prendre de l’ampleur. C’est comme ça qu’elle s’établira à la 17ème rue Limete, en bon milieu des années 90 jusqu’à ce jour.
Le Ministère du combat spirituel est une grande école de formation de chrétiens, où ils apprennent des techniques de prière contre l’ennemi le diable et les mauvais esprits. Les gens hier liés malades, se sont sentis délivrés. Beaucoup de fidèles ont des réponses à leurs préoccupations, à leurs problèmes. Et vite ce mouvement s’est répandue en provinces, en Afrique, en Europe, et mêmes aux Etats-Unis d’Amérique et au Canada aujourd’hui.
Ce mouvement a pris des dimensions internationales. Voilà comment une femme peut bâtir une œuvre durable et qui sauve de nombreuses vies de l’abîme et du péché. La femme congolaise doit se lever et se mettre au travail comme Maman Olangi ou Maman Angèle Kikudi, elle peut être autonome.
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