Pas d’État de droit sans réformes du pouvoir judiciaire (Georges Kapiamba)

Présentant le rapport sur l’accès à la justice samedi 12 juin 2021, Georges Kapiamba, Coordonnateur de l’ONG ACAJ a insisté sur les réformes du pouvoir judiciaire en vue d’instaurer l’État de droit.

Pour lui, il est illusoire de proclamer la volonté de mettre en place un Etat de droit tout en privant le pouvoir judiciaire des réformes nécessaires notamment son informatisation et sa digitalisation ainsi que les moyens financiers et logistiques susceptibles d’accroître substantiellement son service à la nation.

Le coordonnateur de l’ACAJ note que la précarisation de la justice a comme conséquence la persistance de toutes les tares dénoncées sous le régime politique passé à savoir les conflits d’intérêts, la corruption, le trafic d’influence sur le juge de la part des responsables politiques et leurs proches.

Cependant, Georges Kapiamba déplore le manque d’intérêt des magistrats vis-à-vis des activités syndicales, pourtant nécessaires pour la défense des intérêts professionnels. Le patron de l’ACAJ demande à l’État de consolider les six piliers qui construisent l’État de droit notamment la légalité, la sécurité juridique, la prévention de l’abus de pouvoir, la redevabilité, l’égalité devant la loi et l’accès à la justice.