Protestation contre la loi organique de la CENI : les huit militants de Lamuka arrêtés recouvrent leur liberté

Les huit (8) militants de la plateforme de l’opposition Lamuka arrêtés jeudi devant l’ambassade des États-Unis d’Amérique à Kinshasa ont recouvré leur liberté ce vendredi 18 Juin Ils protestaient contre la promulgation de la loi organique de la CENI telle qu’a adoptée à l’Assemblée nationale.

Information confirmée par les deux leaders de Lamuka, Adolphe Muzito et Martin Fayulu. Ces derniers condamnent ont au cours d’un point de presse tenu ce vendredi à Kinshasa condamné la dictature imposée au pays par le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi. Ils exigent cependant des réformes consensuelles pour des élections apaisées et crédibles en 2023.

« Nous voulons des réformes consensuelles pour éviter ce fâcheux précédent dans l’avenir. Trouvons un consensus pour de bonnes élections. C’est ainsi que nous avons fait des propositions sur la loi électorale et sur relative à la CENI. Voilà que Tshisekedi et ses marionnettes du parlement sont passées en force. Nous nous sommes dit qu’ils ont voté mais le temps pour lui de promulguer peut faire qu’on se retrouve pour en discuter. C’est ce que nos militants sont allés dire au peuple américain devant l’ambassade des États-Unis. Tshisekedi a envoyé sa soldatesque, nos militants ont été arrêtés. Huit d’entre eux ont été détenus en prison jeudi,ils ont recouvré leur liberté aujourd’hui. Nous disons non à ce comportement de Monsieur Tshisekedi et à ceux qui le soutiennent », a déclaré Adolphe Muzito.

Et d’ajouter : « comme vous le savez, les américains ayant été élu par erreur comme administration avec leur ambassadeur ici Mike Hammer ont cautionné et ont la responsabilité de cette fraude. C’est eux d’ailleurs les parrains du régime Kabila. Ils ont la responsabilité d’aider le peuple congolais de sortir de cette impasse en favorisant que nous ayons une bonne CENI et des lois qui dépolitisent la CENI ».

Quant au respect des gestes barrières, Adolphe Muzito a indiqué que « nos militants respectent les gestes barrières ».

De toutes les façons, nous n’acceptons pas la loi de deux poids deux mesures. Il y a peu, Monsieur Tshisekedi a organisé un meeting au cours duquel les mesures barrières ont été bafouées, a précisé Adolphe Muzito.