Afrique
Dans les régions du nord-est et du nord ouest des centaines d’écoles ont fermé pour raison de sécurité.
Nouveau rapt dans une école publique de l’Etat de Kebbi dans le nord-ouest. Des hommes armés ont enlevé des élèves de l’internat de la ville de Yauri. Un policier a été tué lors d'un échange de tirs.
On ne sait pas encore combien d’élevés ont été enlevés mais des hommes armés ont envahi le Collège du gouvernement fédéral de Yauri jeudi. Les assaillants ont maîtrisé l'unité de police qui gardait l'école. Ils ont ensuite kidnappé les élèves et les enseignants.
"Pour Boko Haram, l’éducation occidentale n’est pas bonne. C’est pour cette raison qu’ils attaquent des écoles pour enlever des enfants. Je ne pense pas que cela est une bonne chose. Le gouvernement doit renforcer les mesures de sécurité", souligne Agwu Excel Anthony, une élève.
"Je demande au gouvernement de recruter plus de personnel de sécurité pour protéger les enfants. Aujourd’hui au Nigeria les enfants sont enlevés dans les écoles par les éléments de Boko haram et ça c’est pas bon", explique Ugonna, une autre élève.
Les autorités locales effectuent actuellement un contrôle pour déterminer le nombre exact de personnes portées disparues.
Dans le pays, c’est encore l’indignation comme le témoigne le père Malaki Nmadewest, principal de l’école Maria Boys College.
"La situation est alarmante. Et la question de la sécurité de toute nation doit être une priorité. Surtout pour les enfants et les femmes en grossesse. Mais c’est malheureux de voir que c’est le contraire qui se produit dans notre situation d’aujourd’hui".
Le Nigeria a connu une vague d'enlèvements dans des écoles ces derniers mois. Dans les régions du nord-est et du nord ouest des centaines d’écoles ont fermé pour raison de sécurité.
Ce nouvel incident survient après qu'un autre groupe d'hommes armés a enlevé quatre ressortissants chinois près de Lagos, dans le sud-ouest du pays.
Plus de 130 enfants enlevés dans une autre école coranique dans l'État du Niger le mois dernier sont toujours entre les mains de leurs ravisseurs. Les autorités de l’Etat refusent tout versement de rançon pour leur libération.
Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.
Les plus commentés
Politique L’opposant Fayulu apporte son soutien au cardinal Ambongo, « victime d’un traitement dégradant »
15.04.2024, 14 commentairesSociété Justice : l'ancien vice-ministre des Hydrocarbures condamné à 20 ans de prison
17.04.2024, 14 commentairesPolitique Formation du gouvernement : Kamerhe demande à Suminwa de privilégier le critère "compétence"
15.04.2024, 12 commentaires
Ils nous font confiance