Société
En réponse au mouvement de grève des conducteurs observé le lundi 12 juillet 2021, les autorités ont accordé un moratoire d’une semaine pour qu’ils se mettent en ordre avec les documents. Pour la Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV), ce moratoire d’une semaine ne suffit pas. C’est pourquoi, elle plaide pour un moratoire de deux semaines voire d’un mois de courtoisie routière.
Cette structure de défense des droits de l’homme estime, par ailleurs que, la solution au problème de tracasserie passe impérativement par l’amélioration conséquente des conditions socioprofessionnelles de tous les policiers en général et des éléments de la PCR en particulier ; l’ouverture d’un dialogue urgent avec les responsables des structures regroupant les conducteurs des bus, taxis-bus et moto-taxis pour trouver des solutions durables pouvant permettre aux conducteurs d’exercer en toute quiétude leur travail ; des sanctions exemplaires contre les auteurs des tracasseries routières afin de prévenir d’autres mouvements de grève susceptibles de porter atteinte aux droits et libertés fondamentaux des personnes.
Le lundi 12 juillet dernier, la ville de Kinshasa était paralysée à la suite de la grève des conducteurs de transport en commun. Ces derniers protestaient contre la tracasserie routière dont ils sont victimes de la part des agents de l’ordre commis à la régulation de la circulation routière. Cette situation avait obligé plusieurs kinois à faire les pieds.
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