Provinces
La société chinoise « Commus SAS » nie toute implication dans l’incident qui s’est produit dans sa concession minière localisée à Musonayi, dans la province de Lualaba.
Dans un communiqué publié dimanche dont une copie est parvenue lundi à Ouragan.cd, la compagnie minière de Musonoi global SAS (Commus SAS) a exprimé son profond regret de constater que l’incident s’est produit dans sa concession.
Pour la société chinoise, les militaires qui se trouvaient dans son site, accomplissaient une mission militaire spéciale et légale aux alentours de la société et non ordonnée par elle.
La société dit être respectueuse de manière stricte des lois et règlements du pays et en même temps, sa direction insiste sur la légalité et la conformité de ses opérations. « Nous respectons et protégeons de façon consciente les droits légaux du peuple de la RDC. Nous éduquons strictement son personnel sur le respect de la loi et pratiquons des normes de conduite et des règles de travail », a précisé le communiqué.
Par ailleurs, la société chinoise appelle les personnes exerçant les fonctions officielles dans et autour de la concession à se conformer strictement aux lois et règlements du pays et aux principes volontaires sur la sécurité et les droits de l’homme ainsi qu’à maintenir conjointement la sécurité et la stabilité sociale afin de prévenir toutes les atteintes aux droits humains causées par une exécution inappropriée de la loi.
Tout en croyant à l’équité et à la justice de la loi ainsi qu’à l’impartialité des tribunaux, l’entreprise se dit prête à soutenir et à coopérer pleinement avec les services à tous les niveaux pour remédier cette situation. Dans l’entre-temps, elle se réserve le droit de poursuites contre les creuseurs qui entrent illégalement dans sa concession minière.
Deux militaires de l’armée congolaise avaient bastionné, maltraité des exploitants artisanaux dans une concession minière de la société Commus SAS. Ils avaient été arrêtés, puis condamnés vendredi 23 juillet à deux ans et 18 mois de prison par la justice militaire.
L’adjudant-chef et le caporal avaient été reconnus coupables de coups et blessures sur deux creuseurs artisanaux qu’ils avaient arrêtés dans les installations de l’entreprise minière Camus à Kolwezi dans la province de Lualaba. Les deux hommes en uniforme avaient été interpellés après la diffusion sur le net d’une courte vidéo dans laquelle on avait aperçu trois sujets chinois donner les ordres aux militaires congolais de fouetter les deux creuseurs artisanaux, entrés frauduleusement dans la concession de l’entreprise Camus.
A la suite de ces images qualifiées de dégradantes par plusieurs personnes, la justice militaire s’est saisie du dossier et a mis la main sur ces deux soldats qu’elle a jugés en procédure de flagrance pour coups et blessures.
L’adjudant-chef va purger deux ans de prison et a été sommé de payer une amende de 500.000 francs congolais (250 USD) alors que le caporal écope de 18 mois de prison et au payement de 300 000 francs congolais d’amendes.
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