Politique
Le président de la RD.Congo n’en finit pas avec les voyages diplomatiques qu’il enchaîne, presque sans répit, ces derniers mois. Après son retour au pays, le vendredi l0 janvier, où il a participé au sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) à N’djamena, capitale tchadienne, Joseph Kabila est encore attendu ce mercredi l5 janvier, à Luanda, en Angola.
Dans la capitale angolaise, le chef de l’Etat va prendre part au 5e sommet de la CIRGL (Conférence internationale sur la région des Grands Lacs). Le premier rendez-vous de l’année de cette organisation sous-régionale s’est ouvert, depuis le vendredi l0 janvier par la réunion d’état-major général des forces armées et chefs de services de renseignement de douze pays membres, au Centre de conférence de Talatona.
Il se poursuivra ce mardi 14 janvier, avec la réunion des ministres des Affaires étrangères de la CIRGL. Ce forum de six jours va tabler sur la recherche des solutions adéquates, pour continuer à promouvoir la paix, la sécurité, la stabilité et le développement dans les Grands Lacs.
L’enjeu est donc de taille pour la RD Congo qui vient, certes, de sortir de vingt mois de guerre contre les rebelles du M23, mais qui a encore une motte de défis sécuritaires à relever. Ces défis concernent, particulièrement, la neutralisation totale d’une cinquantaine de groupes négatifs qui écument la partie orientale de la RDC, dont les rebelles ougandais de l’ADF/Nalu et les Hutus rwandais des FDLR. Des mesures à prendre pour la gestion des anciens combattants du M23 restent également un grand pari.
La recherche des solutions pour le rétablissement de la paix en RD. Congo, tout comme dans différents pays africains, oblige Joseph Kabila à passer plus de temps à bord de son avion présidentiel que dans ses bureaux douillets, à Kinshasa.
De retour dans la capitale congolaise, le vendredi 10 janvier, après sa présence à N’djamena, au Tchad, à la rencontre de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) qui a provoqué la démission de Michel Djotodia et de son Premier ministre, plus essentiellement, dans le souci de trouver une issue heureuse au conflit à la base de la dégradation de la situation sécuritaire, à Bangui, en République centrafricaine, Kabila a encore un autre voyage ce mercredi 15 janvier 2014 à effectuer.
Avec ses homologues chefs d’Etat de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), Joseph Kabila sera à Luanda, dans la capitale angolaise, pour le 5e Sommet de cette organisation. En ligne de mire : la paix, la sécurité, la stabilité et le développement dans cette région terrassée par des conflits armés aux contours, à la fois humainement coûteux et aux objectifs flous et complexes.
Les hauts responsables de douze pays membres (l’Angola, le Burundi, la RCA, le Congo, la RDC, le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda. le Soudan, le Soudan du Sud, la Tanzanie et la Zambie) devront envisager des solutions adéquates pour continuer à promouvoir ces valeurs qui peinent à s’imposer dans la région.
La participation active de la RD Congo à cette rencontre se justifie à tout point de vue, de part sa situation sécuritaire qui exige toujours de l’attention, en dépit de la neutralisation de la rébellion du M23. Les FARDC (Forces armées de la RD Congo), avec l’appui de la Brigade d’intervention de la Monusco, ont réussi à récupérer, début novembre 2013, toutes les positions du M23, signant ainsi la fin d'une guerre qui a pris vingt mois.
Cette fin de guerre n’augure cependant pas la sécurité dans cette région, avec l’existence d’une cinquantaine de groupes armés dont, jusque-là, un très faible nombre a répondu présent à l’appel de renoncer à leurs activités armées. Appel lancé par les autorités congolaises et la Monusco, sous la menace d’utiliser la force en vue de les neutraliser.
Il sied de rappeler que la CIRGL a joué un rôle non de moindre pour la fin de la guerre dans l’Est de la RD Congo. L’an dernier, l’on se rappellera, en effet, de plusieurs réunions, ordinaires comme extraordinaires, que cette organisation à tenues, en rapport avec cette crise. Entre autres, en février 2012, à Addis-Abeba (Ethiopie), la signature de l’accord cadre pour la paix et la sécurité pour la RDC et la région des Grands Lacs. C’est cet accord qui a conduit au vote de la résolution 2098 du Conseil de sécurité sans laquelle la brigade d’intervention, avec un mandat offensif contre les groupes armés dans la région, n’aurait pu être instituée.
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